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Dossier de la Rédaction

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Mali : tenir les engagements

Tout est bien qui finit donc bien. L’attente a été longue, mais finalement l’accord de paix pour le Nord du Mali a été officiellement ratifié par toutes les composantes de la rébellion comme promis il y a une semaine. Un accord paraphé il y a un mois par le gouvernement de Bamako.

La Coalition des mouvements de l'Azawad (CMA) a ainsi respecté sa parole donnée. Un texte déjà validé le 15 mai dernier en l'absence des groupes rebelles armés représentés par la CMA. L'accord vise à instaurer une paix durable dans le Nord du pays et à mettre fin au jihadisme.

Les youyous ont  fusé de la salle de conférences lorsque Sidi Brahim Ould Sidati, le représentant du Mouvement arabe de l’Azewad (MAA) qui avait mandat de ses partenaires boycotteurs de la dynamique initiale, a apposé sa signature après celles figurant déjà sur l'accord depuis la cérémonie du 15 mai. Auparavant, le ministre algérien des Affaires étrangères Ramtane Lamamra, chef de file de la médiation internationale dans ces pourparlers, avait salué « un nouveau départ » pour le Mali. La participation internationale était d'ampleur et de niveau moindre que lors de la cérémonie du 15 mai, devant un parterre de chefs d'État africains. La France et les États-Unis étaient représentés par des responsables de leur diplomatie et plusieurs pays voisins, tels la Mauritanie, le Niger et le Burkina Faso, par des ministres.

Il convient cependant de relever que rien n’a été facile pour en arriver là. Il aura fallu un an de négociations dures et âpres pour parvenir à un compromis acceptable par tous et de nature à préserver l’intégrité territoriale du Mali tout en évitant la déchirure du pays de Soundiata Keita. L'accord vise à instaurer une paix durable dans le Nord du Mali, qui a connu une série de rébellions touarègues depuis les premières années d'indépendance du pays, en 1960. En 2012, cette vaste région a été transformée en sanctuaire et en base d'opérations jihadistes, jusqu'au lancement par la France de l'opération Serval en janvier 2013.

Mais maintenant, le plus dur reste à faire : traduire dans les fais les engagements signés par tous les protagonistes de la crise afin d’accompagner cette formidable dynamique pour la construction du Mali de demain afin réconcilié avec toutes ses filles et ses fils.

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