Le Salon international des transports et de la logistique du Cameroun (Sitralc) a pris fin samedi à Yaoundé.
C’était une curiosité pour beaucoup. Pour la deuxième fois, le Salon international des transports et de la logistique du Cameroun (Sitralc) s’est tenu au Cameroun. Les acteurs du secteur se sont réunis pour exposer leurs activités. 90 stands au total ont été enregistrés au palais des Sports de Yaoundé. Des entreprises du secteur de l’automobile, de la finance, du transport aérien maritime et ferroviaire. De même que des administrations, assurances et institutions universitaires opérant dans le domaine. Du 23 au 27 juin dernier, les participants ont présenté leurs technologies et services. Le public a ainsi eu la possibilité d’observer des rails dotés d’amortisseurs qui facilitent l’entretien et limitent les accidents de même que d’assister à des conférences aux thèmes divers (rôle des transports et du réseau routier dans le développement de la sous-région, congestion portuaire, métiers du transport et logistique...). Pour de nombreux participants, c’était une occasion à ne pas manquer. « Nous voulons saisir cette opportunité pour mieux nous faire connaître et maximiser notre capital de confiance auprès du public », a déclaré Gilbert Mbono, représentant régional de Camair-Co pour le Centre, le Sud et l’Est.
En effet, d’après Martial Tchuisseu, promoteur du Sitralc, le défi de cette rencontre est de rapprocher les professionnels du transport et le public. Symphorose Belibi, exposante, avoue être ravie d’avoir éclairé les visiteurs sur les différentes étapes du contrôle technique d’un véhicule. Tandis que Vérolyn Takam, business development manager d’un site de réservation d’hôtel en Afrique a noté que « l’investissement n’était pas à perdre. On attendait beaucoup plus de monde mais notre structure a tout de même pu se faire connaître ».
En ouvrant le Salon mercredi dernier, le ministre délégué auprès du ministère des Transports (Mint), Méfiro Oumarou, a émis le souhait que les opérateurs économiques s’approprient le concept. Il a également affirmé avoir interpellé l’administration des douanes sur la nécessité de sensibiliser les concessionnaires automobiles qui importent les véhicules en pièce détachées sur les avantages qu’il y a à les faire venir en pièce unique.
