Bannière

Newsletter


Publicité

Bannière

Toute l'actualité Africaine

PUBLICITE

Dossier de la Rédaction

PUBLICITE
Bannière

Dialogue national au Congo: Rendez-vous le 11 juillet

Le président Denis Sassou Nguesso convie son peuple à une grande palabre sur les prochaines élections et l’avenir des institutions du pays. Dans une communication mardi dernier à la nation, le président Denis Sassou Nguesso a annoncé la tenue du 11 au 15 juillet prochain d’un dialogue national. Dans  cette adresse, le chef de l’Etat congolais s’est voulu explicite sur l’ordre du jour de cette grande palabre. Laquelle se tient plus d’un mois après les consultations engagées avec les forces vives de la nation. A l’occasion, près de 400 interlocuteurs issus de l’opposition, de la majorité et de la société civile du pays ont défilé tour à tour au palais présidentiel à Brazzaville. «J'ai décidé de mettre en place une commission préparatoire du dialogue national au sein de laquelle il y aura un comité d'experts chargé d'apporter des éléments de réponses techniques aux questions suivantes : comment devrait-on organiser au mieux les scrutins à venir dans notre pays? Fait-on, oui ou non, évoluer les institutions de la République? Si c'est oui, dans quel sens souhaite-t-on les faire évoluer? Et si c'est non, pourquoi? Tous les éléments de réponses seront mis à la disposition des participants au dialogue», a-t-il déclaré.

Au sein de la classe politique congolaise, le message de Denis Sassou Nguesso est diversement apprécié. Dans sa famille politique, ce rendez-vous est déjà perçu comme un moment de communion entre Congolais sur la vie de la nation. «Nous espérons qu’à ce stade-là, tous les Congolais feront l’effort de comprendre que nous avons intérêt à nous asseoir ensemble pour cogiter, échanger sur les questions d’intérêt national», a lancé Pierre Ngolo, secrétaire général du Parti congolais du travail (PCT) au pouvoir. Du côté de l’opposition, l’annonce du président de la République est d’ores et déjà rejetée. D’après Pascal Tsaty, premier secrétaire de l’Union panafricaine pour la démocratie sociale (UPADS), les dés sont déjà pipés. «Cette fois-ci, on ne nous fera pas le reproche de ne pas être partis à l’invitation du président de la République. Parce qu'on a l’impression que tout est déjà pratiquement cuit. Hier, on appelle les partis politiques, les associations, juste pour la bonne forme. Mais, on a dit et redit qu’aujourd’hui, nos institutions ne posent aucun problème», a-t-il réagi. Quant à l’Alliance pour la République et la démocratie (ARD), le dialogue national n’est pas opportun. «Le dialogue est quelque chose de consensuel, toutes les parties doivent s’asseoir. Le président dit qu’il va créer une commission préparatoire, mais ce n’est pas à lui de le faire, c’est à la classe politique. Ce n’est pas à lui de déterminer l’ordre du jour. Il n’y a aucun Congolais qui veut changer la Constitution. Le président veut passer en force», a lâché son président, Mathias Ndzon.

Commentaires (0)
Seul les utilisateurs enregistrés peuvent écrire un commentaire!

!joomlacomment 4.0 Copyright (C) 2009 Compojoom.com . All rights reserved."



haut de page  
PUBLICITE
Bannière