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Dossier de la Rédaction

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Livres: les dessous d’une richesse

Dans son roman intitulé « L’envers de l’argent », Joseph Marie Nomo dénonce les pratiques immorales pour posséder les biens.


Dans la société d’aujourd’hui la richesse de certains ne fait pas l’unanimité. Car comment comprendre qu’un débrouillard devienne subitement plein aux as ? L’écrivain Joseph Marie Nomo a une idée. Dans son roman de 81 pages « L’envers de l’argent », il retrace l’histoire de l’ascension fulgurante de  Joseph Tchinda alias Massa Yo, un pauvre jeune homme du village Bankap, localité située à près de 200 km de Bantouville, capitale de la Bantousie. La vingtaine dépassée, Massa Yo est parvenu à la ville, à force de travail et de cynisme, s’est bâti une grande réputation ainsi qu’une fortune colossale.

Dans ce roman réparti en 15 chapitres, l’histoire du personnage principal est semblable à celle de bien d’autres. Occupant le bas de l’échelle dans la chefferie traditionnelle Bankap, il est dépossédé de ses terres et s’installe à Bantouville. Il se débarrassee de sa solitude en épousant Chimène Azeufack, fiancée que lui avait trouvée sa tante Ma’a Pô. Devenue « bayam-sellam »,  la jeune épouse s’est spécialisée dans la vente des vivres frais. Avec elle, et grâce à une main d’œuvre familiale gratuite, de fil en aiguille, le couple Tchinda a atteint ses objectifs de devenir riche.

Pour passer à l’étape supérieure, Massa Yo et son épouse ont opté pour des relations basées sur le calcul et le profit. Des relations qui ont élargi leur cercle d’amis avec en prime des hauts responsables de la société. C’est dans ce cadre qu’il fait la connaissance de Mekoagne par l’intermédiaire de qui, il va intégrer une secte. Ayant recours à des pratiques magico-mystiques, Massa Yo a réussi le pari de s’approprier des terres et des biens des personnes en difficultés financières. L’auteur dresse ainsi à son grand regret, les chemins obscurs que de jeunes citoyens utilisent pour assouvir leur faim de pouvoir et de richesse. Une solution pas toujours évidente, car, elle traîne son lot de difficultés et conséquences. C’est aussi pour l’auteur une manière de désigner la voie à suivre, celle du travail et de la dévotion, mais par ailleurs, celle du contentement. De quoi ne pas tomber dans les travers de Massa Yo, qui n’a pas compris que le bonheur de l’Homme dépend de la paix de son âme et non de sa condition. 

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