Le ministère des Transports et la Gendarmerie nationale  déterminer à protéger les usagers de la route.

Les vacances scolaires ont cet effet boomerang qui se répercute sur les routes du pays. D’une ville à l’autre, d’une campagne vers une ville ou vice-versa, les axes routiers ne désemplissent pas. Ce phénomène devenu traditionnel ne va pas sans heurts. Les accidents se multiplient du fait de l’affluence sur les routes. Le boom des clients provoquent également des élans de zèle chez les responsables d’agences de voyage, tentés de doubler, voire de tripler le nombre de trajets que parcourent leurs véhicules. Conscient de cette période délicate pour la sécurité des travailleurs, le ministre des Transports, Robert Nkili, a lancé une nouvelle action pour contrer les risques d’accidents, très élevés pendant cet intervalle des vacances.

L’action de ce département ministériel commence par les premiers concernés : les usagers. Ils sont appelés par le ministre des Transports, « à la plus grande prudence et à la stricte observation des règles de circulation routière ». Les gestionnaires d’agences de voyage et les syndicats du secteur sont également concernés au premier chef par ces mesures. Il leur incombe de veiller à la mise en route de véhicules en bon état, conduits par des chauffeurs responsables, détenteurs de permis de conduire correspondant au gabarit de leur véhicule. La fatigue et l’alcool, deux facteurs en cause dans la plupart des accidents sont à surveiller particulièrement. Sans oublier les excès de vitesse, la surcharge et la multiplication des voyages par un seul et même conducteur.

Dans cette action du ministère, un allié de poids se glisse sous la casquette des forces de maintien de l’ordre, notamment la Gendarmerie nationale. Depuis le 6 juin 2011, date du lancement de la campagne de « contrôle-surveillance-répression », la Gendarmerie nationale sensibilise certes, mais veille par-dessus tout à l’application du dispositif répressif, en infligeant, par exemple, des amendes forfaitaires aux contrevenants, et en engageant des poursuites judiciaires contre eux. Par son action, la Gendarmerie veut dissuader ceux qu’elle appelle les « délinquants routiers », mais aussi amener les usagers à adopter une attitude responsable et civique à bord de leur voiture. Ainsi, en mutualisant leurs efforts,, le ministère des Transports et les forces de maintien de l’ordre veulent aboutir à des résultats satisfaisants pour sauver des vies sur les routes.