Les Américaines ont battu en finale le Japon (5-2) dans la nuit de dimanche à lundi dernier à Vancouver.

Cela faisait 16 ans que les Etats-Unis attendaient un nouveau sacre mondial, le dernier datant de 1999. Mieux, les Américaines ont pris leur revanche en finale de la coupe du monde de football féminin sur le Japon (5-2), dans la nuit de dimanche à lundi dernier, à Vancouver. Il faut dire que la défaite aux tirs au but en 2011 n’était toujours pas digérée par l’équipe entraînée par Jill Ellis. Mais cette déception est désormais oubliée après ce troisième trophée (1991, 1999, 2015) pour le pays le plus titré de la compétition en sept éditions. Et ce, grâce notamment à Carli Lloyd, celle-là même qui avait raté son tir au but il y a quatre ans. Cette fois, l’attaquante américaine a inscrit un triplé (3^e, 5^e et 16^e mn) dans une rencontre largement dominée par les Stars and Stripes. Les choses ont d’ailleurs semblé pliées en un quart d’heure avec cet autre but de Lauren Holiday à la 14^e mn. Yugi Ogimi redonne espoir aux Nadeshiko à la 27^e mn, mettant fin à près de 450 mn d’invincibilité de Hope Solo, la gardienne américaine. Julie Johnston marque dans la foulée contre son camp à la 52^e mn (4-2) mais Tobin Heath enterre définitivement les espoirs des Japonaises, qui rêvaient d’un second trophée d’affilée, deux minutes plus tard.

Il faut croire que ce Mondial 2015 était destiné aux Américaines, qui se sont montrées sérieuses et appliquées, avec un bilan de 14 buts inscrits pour trois encaissés en sept matchs. Cette domination est également visible au tableau des récompenses puisque Carli Lloyd, 33 ans, a reçu le Ballon d’or Fifa de la meilleure joueuse du tournoi. Elle se contente toutefois du Soulier d’argent derrière Célia Sasic. Si les deux femmes ont inscrit le même nombre de buts (six), l’Allemande dispose d’un meilleur ratio minutes jouées-buts inscrits. Comme en 2011, le Gant d’or de la meilleure gardienne est revenu à Hope Solo avec notamment cinq matchs sans encaisser et un pourcentage d’opposition de 90% des frappes qui lui ont été adressées. Dans le match pour la 3^e place, l’Angleterre a battu l’Allemagne grâce à un but de Fara Williams dans les prolongations (1-0). Une belle conclusion pour une coupe du monde qui a permis pendant un mois au football féminin de mieux se faire connaître. Rendez-vous est d’ores et déjà pris en France pour l’édition 2019.