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Dossier de la Rédaction

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Séverin Tchounkeu : M. Pression

Le nouveau président de la commission d’attribution de la carte de presse est un manager avisé et exigeant.

Derrière des lunettes qu’il ne quitte pratiquement jamais, Séverin Tchounkeu donne l’impression de réfléchir sans arrêt. Pas vraiment étonnant quand il faut, comme lui, gérer un groupe de presse, et répondre entre autres choses d’un journal, « La Nouvelle Expression », qui existe depuis 1991. C’est évidemment à travers ce support que Séverin Tchounkeu, rentré d’Europe, fait son entrée dans le métier, endosse, pour ainsi dire, la cape d’homme de médias. Chacun s’en doute et ceux qui ont un certain âge le savent : ça n’a pas été facile tous les jours de se faire une place dans un environnement concurrentiel, et non sans risque. De fait, il fallait oser mener certaines investigations, et oser davantage en rendre publics les résultats.

Mais l’homme ne manque pas de cran. Ni d’ambition. Quelque cinq ans après le lancement de son journal, il s’essaie à l’imprimerie. Edicom sort de terre et se met à fonctionner quelque part au quartier Makèpè à Douala en 1996, année des premières élections municipales d’après-retour au multipartisme. Un peu plus tard, c’est au challenge audiovisuel qu’il s’attaquera. Avec le résultat que chacun peut apprécier aujourd’hui.

L’énergie qu’il met à échafauder et réaliser des projets, il la met aussi à manager. L’homme est exigeant. Dur, diront certains. Une chose est sûre, le « Dp » sait tirer le maximum (le meilleur ?) de ses collaborateurs, confrontés tantôt à ses coups de colère mode mini-tornade (il se met alors à vouvoyer l’employé tancé, et ce n’est pas jamais bon signe pour ce dernier), tantôt à de gros éclats de rire (là, le tutoiement est de rigueur). S’il n’est pas toujours facile de saisir le personnage, on peut au moins prévoir qu’il essaiera mettre toute son énergie au service de ses nouvelles fonctions. Pour ne pas se louper. Pour ne pas endosser un échec.

Dans son récit « Mes patrons à dorer », Se’Nkwe Modo, ancien secrétaire de rédaction de « La Nouvelle Expression » (qui appelle Séverin Tchounkeu « l’homme rusé » dans cet ouvrage de plus de 300 pages paru en 2006 aux éditions Masseu), écrit : « Pour ce qui est de se mettre en valeur, il ne craint personne ! Le savoir-faire peut-être, mais le faire savoir certainement. » Voyons ce que ça donnera à la commission d’attribution de la carte de presse.



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