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Dossier de la Rédaction

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Soudan du sud : l’introuvable paix

Le quatrième anniversaire de l’indépendance du plus jeune Etat du monde est intervenu jeudi,  tandis que les principaux  belligérants de la guerre civile déclenchée le 15 décembre 2013  peinent à trouver le chemin de la paix.

Depuis le déclenchement du conflit, sept accords ont  été signés par les principaux protagonistes à savoir, le président de la République, Salva Kiir, et  l’ancien vice-président, Riek Machar, sous les auspices de l’Autorité intergouvernementale  pour le développement en  Afrique de l’Est(IGAD), médiatrice dans cette crise. Tous ces accords ont été violés par les belligérants. Y compris l’accord lié à la formation d’un gouvernement d’union nationale. Salva  Kiir a essayé de faire bouger les lignes en annonçant   une amnistie pour les personnes ayant commis  des crimes contre la République du Soudan du sud  ainsi que l’organisation de l’élection présidentielle et des législatives,  cette année. Le camp d’en face est resté de marbre face à l’initiative présidentielle.  Non seulement, les accords de paix  sont violés  mais aussi  et surtout les combats qui opposent, depuis lors, les partisans du chef de l’Etat à ceux du chef rebelle ont dégénéré en affrontements interethniques entre les Dinka, la tribu de Salva Kiir et les Nuer, la tribu de Riek Machar.  Marqués par une violence inouïe, ces affrontements se sont déjà soldés par des dizaines de milliers de morts et presqu’autant de déplacés.  La Mission des Nations unies au Soudan du sud(MINUSS) a, plusieurs fois, dénoncé les atrocités commises dans le pays et évoqué la découverte d’un grand nombre de corps de civils et de soldats faits prisonniers et exécutés dans plusieurs villes. Même les installations  de l’Organisation des Nations unies (ONU) ne sont pas épargnées par les dérapages des  belligérants .Il en est ainsi de l’attaque perpétrée, le 1er juillet dernier,  par les troupes rebelles à Malakal au nord du pays, contre un site de protection des civils de la MINUSS qui abrite 140.000 personnes déplacées à l’intérieur du pays.

 Il est établi que ces atrocités sont commises par les deux camps. C’est donc à dessein que, pour la première fois, depuis le début de ce conflit dévastateur, le conseil de sécurité de l’ONU   a prononcé, au début du mois de juillet,  des sanctions contre six responsables militaires du Soudan du sud. Soit trois responsables dans chaque camp. De même, il est clair que le conflit qui déchire le jeune Etat ne peut être réglé  par une solution militaire. D’où l’urgence de trouver des compromis nécessaires pour mener à bon port les négociations menées sous l’égide de l’IGAD.


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