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Dossier de la Rédaction

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Le prix à payer à l'Assainissement urbain

tracteur-engins-destruction-maisonsLes pouvoirs publics sont engagés depuis peu dans la lutte contre les inondations dans les villes. Non sans  grincements de dents.

En août 1996, les populations camerounaises découvrent à la télévision les images choquantes des inondations dans le département du Diamaré, région de l’Extrême-Nord.

Une catastrophe qui, par son ampleur, engendre alors la stupeur générale et un bel élan de solidarité nationale. Seulement depuis lors, l’histoire semble décidée à se répéter. En 1998, les inondations affectent gravement Kribi, Lagdo, Maga, Garoua et de nouveau le Diamaré. Ce département sera, une fois de plus, touché en 1999 et Limbé en 2001. Sans réfuter l’hypothèse des effets d’éventuels changements climatiques qui viendraient accroître la fréquence des aléas pluvieux locaux, c’est principalement l’essor de l’urbanisation, et donc de la vulnérabilité associée, qui est à l’origine de la multiplication des sinistres constatés, ici ou là, après chaque pluie intense, comme encore  le 20 juin dernier à Douala, puis les jours suivants à Yaoundé. Toutes choses qui ont conduit les autorités compétentes à prendre le taureau par les cornes.


A Douala d’abord. L’opération de déguerpissement des habitants dans les zones marécageuses bat son plein actuellement, dans le cadre du programme d’urgence d’aménagement de la ville d’un montant de 109 milliards de francs CFA décidé par les pouvoirs publics. Dans sa première phase concernant spécifiquement la lutte contre les inondations, les opérations menées par la Communauté urbaine de Douala (CUD) ont commencé le 6 juillet dernier par la démolition des maisons construites dans les marécages et sur les drains dans les arrondissements de Douala 3è et 5è qui enregistrent plus de victimes. Déjà, environ une trentaine de maisons ont été détruites dans l’arrondissement de Douala 5e. Au total, ce sont plus de 2200 familles qui seront délogées dans le cadre de ces opérations. De plus, la municipalité a engagé 1000 jeunes vacanciers pour le curage des caniveaux qui, pour la plupart, sont encombrés d’ordures ménagères.

A Yaoundé, l’opération « Libération des marécages » est concrète depuis deux semaines. Ainsi, toutes les maisons situées dans l’emprise des marécages et ayant été marquées depuis 2008 sont en train d’être détruites. C’est déjà le cas dans les quartiers Obobogo et Mvog-Ada où plusieurs dizaines d’habitations ont été cassées et leurs habitants déguerpis en l’espace de quelques jours.images/stories/tracteur-engins-destruction-maisons.jpg



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