Ils ont rejoint la Slovénie samedi dernier en vue de la dernière phase préparatoire avant le championnat d’Afrique.

A sept jours du Championnat d’Afrique, la pression monte chez les Lions du volley-ball. Conduits par Peter Nonnenbroich et son staff, 14 joueurs poursuivent actuellement la mise au vert à Maribor en Slovénie. Le pays a la particularité d’avoir des infrastructures de pointe. Et, là-bas, il est possible de rencontrer des sparring-partners haut de gamme. C’est donc depuis samedi dernier que l’équipe poursuit sa mise au vert dans ce pays d’Europe centrale. Dans le viseur, une bonne place aux 20^es  championnats d’Afrique de volley-ball. Le tournoi se tiendra du 20 au 31 juillet en Egypte, au Caire.

Parlant d’Egypte, le pays était le dernier adversaire des Lions lors du Ramadan Friendship Tournament organisé à Doha au Qatar. L’équipe a battu les Lions par 3 sets à 2. Lors de ce tournoi à quatre, le Cameroun a battu 3 sets à 2 l’Inde et concédé deux défaites face au Qatar (3-0) et l’Egypte. Les Egyptiens, en plus du trophée du Ramadan, est sorti vainqueur du groupe III de la Ligue mondiale (phase intercontinentale). C’est l’une des compétitions les plus courues au monde. Et cet adversaire-là sera très pointilleux à domicile pendant les championnats d’Afrique.  « Nous travaillons beaucoup. L’équipe avance pas mal. Nous avons disputé plusieurs matchs d’entraînement en plus du tournoi à quatre. Nous poursuivons en Slovénie », explique le sélectionneur, Peter Nonnenbroich. Le Cameroun quitte ainsi Doha avec une dizaine de sparring-partners et des progrès importants, d’après l’encadrement technique.

Demain et mercredi, le Cameroun sera face à la sélection croate en match amical. Quatrième lors des derniers championnats d’Afrique, les Lions tiennent absolument à retrouver, tout au moins, la place de vice-champion acquise en 2011. Pour cela, le sélectionneur espère un gros investissement de chacun. Un engagement quotidien, qu’il voudrait croissant surtout au Caire. Pour une place à la coupe du monde prévue du 8 au 23 septembre au Japon, il faudra donc être finaliste. L’état d’esprit et l’engagement seront capitaux. Une World Cup après un championnat du monde, c’est possible. Il faut juste oser.