Les hélicoptères de l’armée camerounaise ont effectué lundi plusieurs rotations en direction de Fotokol pour renforcer le dispositif sécuritaire et évacuer les blessés des deux attaques-suicides survenues dimanche soir dans cette ville du département du Logone-et-Chari séparée du Nigeria par le fleuve Elbeid. Selon le film de ce double drame tel que relate le sous-préfet de Fotokol, les deux explosions se sont produites vers 19h derrière le camp du BIR, au moment où les musulmans rompaient leur jeûne du ramadan. Deux femmes habillées en robes noires et jouant aux nécessiteuses ont fait irruption à cet endroit de grande attraction. La première s’est fait exploser au milieu des gens faisant 10 morts, tous des civils. La deuxième kamikaze s’est orientée vers le camp du BIR situé non loin de là, dans l’intention certaine de faire des victimes parmi les militaires camerounais et tchadiens qui vivent dans ce camp. Elle a été stoppée dans sa folie meurtrière par un élément du Bir qui l’a abattue à distance. Sa neutralisation a provoqué une forte explosion qui l’a déchiquetée elle-même en tuant un militaire tchadien et en blessant au passage sept militaires. Au total, ces explosions ont fait 13 morts dont 10 civils, un militaire tchadien et sept blessés dont 04 militaires tchadiens et 03 militaires camerounais. Parmi les victimes décédées, on note Vandi Hoksa, infirmier diplômé d’Etat assurant l’intérim du médecin che
Le gouverneur a prescrit un train de mesures pour renforcer la sécurité des zones de grand rassemblement. Des contrôles et des fouilles systématiques des personnes et des véhicules vont s’intensifier sur l’ensemble de la région. Le port de certains accoutrements qu’utilisent les terroristes est interdits.