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Dossier de la Rédaction

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Transport urbain : les minibus autorisés

taxiRobert Nkili l’a annoncé aux syndicats de transporteurs mardi à Douala.

Des véhicules en bon état, et surtout pas les « cargos » de sinistre réputation. Le ministre des Transports, Robert Nkili, a rencontré des responsables des syndicats de transporteurs mardi dans les services du gouverneur, et leur a annoncé qu’il autorisait l’utilisation de minibus (15 à 19 places) pour le transport urbain. « Je vais signer le texte bientôt. Il s’agira de mettre en place un minimum d’organisation, je suis déjà en pourparlers avec les autorités municipales », a indiqué le Mint, insistant sur le fait qu’il doit s’agir de véhicules « en bon état ».

Toujours dans le souci d’apporter solution au problème de transport des citadins, le ministre a évoqué aussi la voie ferrée : « Il faut que le rail intervienne aussi (…) Le train devrait pouvoir résoudre également le problème de mobilité urbaine », a-t-il déclaré, imaginant de petites gares à travers la ville, où les usagers embarqueraient et débarqueraient afin d’aller vaquer à leurs occupations.

Pour en revenir au transport routier, le gouverneur Joseph Beti Assomo, remerciant le ministre d’être ainsi aux côtés de Douala en proie à ses problèmes de mobilité urbaine, a salué l’avènement du transport par minibus. « Les taxis seuls ne peuvent suffire » dans la ville, relève le gouverneur. Le spectacle d’usagers massés en différents points de la cité en matinée ou en soirée, et parfois prêts à se bousculer pour une place de taxi le prouve à suffisance. Vivement donc que les minibus viennent changer la donne. « On va s’organiser ici, voir comment déterminer les lignes et les modes d’agrément », a ajouté le gouverneur.

A cette réunion étaient également conviés les syndicats d’auto-écoles. Occasion pour Robert Nkili de faire une mise au point : « Je ne suis pas venu fermer les auto-écoles, je suis venu les aider à faire mieux », a déclaré le ministre, rappelant l’audit qu’il avait commandé au sujet de l’activité. Son souhait est que tous ces établissements aient une existence légale. Un vœu en passe d’être réalisé : « Nous sommes à 85% d’auto-écoles légalisées », a-t-il révélé. L’autre souhait est que les « restants envoient vite leurs dossiers, et que les solutions aux différents problèmes soient trouvées ensemble ». Comme quoi, c’est avec précaution que la réforme du permis doit être conduite.

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