Augustin Tamba, maire de la Commune de Yaoundé VII, parle la situation des populations qui continuent a occuper les marécages.

Qu’est-ce vous avez initié comme action à l’encontre des populations de votre localité qui continuent d’occuper les zones marécageuses malgré les efforts d’assainissement?

C’est une préoccupation  nationale. Les inondations font non seulement des victimes dans notre commune mais aussi ailleurs. Les bilans de Douala en disent long. Pour ce qui est spécifiquement de  la ville de Yaoundé en général et plus particulièrement de la commune de Yaoundé VII, des mesures ont été prises en relation avec le délégué du gouvernement sur hautes instructions du gouvernement.

La Communauté urbaine qui a plus de moyens techniques et de qualifications a élaboré une stratégie d’assainissement des bas-fonds et des bassins versants. C’est une politique à laquelle nous nous arrimons en tant que commune. A notre niveau, aujourd’hui nous faisons de la sensibilisation des personnes à qui appartiennent les maisons à démolir et qui doivent par conséquent déguerpir.

Après la démolition, qu’est-ce qui sera fait pour éviter la réinstallation ?

Des réunions se tiendront pour éviter des processus de réinstallation. En plus de la sensibilisation, nous planterons des arbres autour de tous ces bassins versants et marécageux. Par ailleurs, des ouvrages seront construits pour réhabiliter ces espaces. Cela va permettre d’éviter le retour des populations. Car c’est cet incivisme qui, en réalité, rétrécit les lits des  rivières et crée des difficultés pour les occupants. Cela devient une préoccupation sociale qui nécessite une assistance. 

Quelle garantie  pour que ce processus soit durable?

La garantie est un gage moral, un engagement sur l’honneur. Nous prenons nos responsabilités ayant été élu pour conduire les affaires de cet arrondissement par ces populations. Elles ont donc intérêt à collaborer, à s’arrimer à la vision communale et à la vision du gouvernement.