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Un nouveau gouvernement pour achever la Transition en Centrafrique

A moins de trois mois des élections générales dans le pays, Catherine Samba-Panza a nommé de nouveaux ministres.

Le fait marquant dans le nouveau gouvernement nommé lundi dernier par la présidente de transition, Catherine Samba-Panza, est que le nombre de ministres passe de 31 à 32 par rapport à l’ancienne équipe. Dans sa nouvelle composition, Dominique Saïd Paguindji, jusque-là ministre des Affaires étrangères, a été muté au très stratégique ministère de la Sécurité publique. Ce magistrat et ancien procureur de la Cour d’appel de Bangui cède ainsi son fauteuil à son ancien directeur de Cabinet, Samuel Rangba, un diplomate de 42 ans. Tandis que, Nicaise Samedi Karnou, ancien ministre de la Sécurité publique devient ministre du Tourisme et de l’Habitat, en remplacement de Gilbert Kogrenbo qui quitte le gouvernement en compagnie de cinq autres personnalités. Font leur entrée dans cette nouvelle équipe, Bruno Yapandé qui obtient le ministère de la Communication et Florence Lydie Ndouba, nommée à la Réconciliation nationale. Sébastien Wénézoui, ancien coordonnateur adjoint des milices chrétiennes anti-Balaka, hérite du fauteuil de l'Environnement, alors que Michel Bindo devient ministre délégué chargé du Plan et de la Coopération internationale. Théontime Soulé Balouwé devient ministre du Développement rural.

Au nombre des partants, figurent Toussaint Kongo Doudou, ancien ministre des Affaires étrangères, Victor Waké, ancien ministre de la Communication, David Banzoukou, ancien ministre du Développement rural, Jeannette Déthoua de la Réconciliation, et Robert Namséné, à l’époque ministre de l’Environnement. Par contre, les ministres d’Etat, Marie-Noëlle Koyara de la Défense, et Aristide Sokambi de la Justice, restent en poste. De même que leurs collègues de l’Administration territoriale et des Finances. Ce nouveau gouvernement, le deuxième de l’ère Kamoun, fait suite à plusieurs demandes de la présidente de Transition qui ne cessait de réclamer des «actions concrètes» à ses ministres. La nouvelle équipe devra donc conduire la transition à sa fin avec le référendum constitutionnel et les élections générales prévus respectivement les 4 et 18 octobre prochains.

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