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Dossier de la Rédaction

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Vive la révolution Numérique !

Le sujet était au cœur du forum Forbes Afrique tenu ce mercredi 21 juillet à Brazzaville.



Tous d’accord. Les différents intervenants ont abondé dans le même sens pendant la 4e édition du forum Forbes Afrique, organisée ce mercredi 21 juillet 2015 dans les locaux du ministère congolais des Affaires étrangères à Brazzaville. L’unanimité s’est faite autour du thème, que chacun aura abordé et décliné à sa manière : « La révolution numérique : accélérateur de la croissance africaine ». Oui, l’Afrique tient là une vraie chance. Oui, le continent a tout à gagner en développant pleinement son potentiel en la matière. Choisir le numérique, c’est tirer le bon numéro.

« Il se passe en Afrique une formidable effervescence (…) Aujourd’hui, grâce à Internet et à l’explosion du téléphone mobile, nos sociétés connaissent un changement radical », dira le président congolais Denis Sassou N’Guesso dans son discours d’ouverture. Un optimisme pas du tout tempéré par des données comme le faible taux de pénétration d’Internet en Afrique aujourd’hui : 18%, contre 78% en Europe occidentale et 80% en Amérique du nord. Justement parce que les perspectives sont prometteuses.

Abdoulaye Bio-Tchané, président du Fonds africain de Garantie, a présenté une étude dressant l’état des lieux et les perspectives de l’univers digital africain. Il en ressort notamment que si le taux d’abonnés au mobile était de 20% en 2014, il dépassera les 50% en 2025. Le taux de pénétration d’Internet, lui, passera de 16 à 50% sur la même période. Toujours d’après cet orateur, en 2025, la moitié des services publics sur le continent seront reliés à Internet, ce qui réduira les coûts de fonctionnement de l’administration. Les profits sont également énormes en matière d’agriculture, de santé, d’éducation, de services bancaires, etc. « Le boom numérique est surtout porté par la jeunesse. Notre devoir à tous, gouvernements, universités, entreprises, est de soutenir cet élan », dira aussi M. Bio-Tchané.

Un devoir apparemment bien compris par les dirigeants présents. Le président Sassou N’Guesso estime ainsi que pour que le numérique dire durablement la croissance, il faut régler la question des infrastructures et celle de la formation. Le chef de l’Etat congolais en appelle néanmoins à la solidarité des pays développés. « Que nos Etats s’engagent résolument à développer les Tic, via les opérateurs privés, mais aussi par des investissements publics directs », dira pour sa part le président ivoirien Alassane Ouattara.

Les assises de mercredi ont également enregistré, entre autres interventions, celles du président ghanéen John Dramani Mahama, de José Manuel Barroso, ancien président de la Commission européenne, du Pr. Paul Krugman, lauréat du prix Nobel d’Economie 2008, et de Shimon Peres, qui a relevé qu’avec le numérique, on peut devenir riche sans rendre d’autres pauvres.



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