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Dossier de la Rédaction

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Comment réduire les catastrophes naturells en Afrique

Jeudi matin, les ministres africains en charge des questions de protection civile se retrouvent à Yaoundé. la réunion intervient à la suite de la 7e réunion du groupe de travail africain sur la réduction des risques de catastrophe. Cette dernière se tient depuis avant-hier, au palais des Congrès de Yaoundé, sous la présidence de Jules Doret Ndongo,

 ministre délégué auprès du ministre camerounais de l’Administration territoriale et de la Décentralisation (Minatd). Cette rencontre est la première conférence du genre après celle de Sendai au Japon, tenue du 14 au 18 mars 2015, sous l'égide de l'Organisation des Nations unies.

La 3e  conférence mondiale sur la prévention des catastrophes naturelles au pays du Soleil Levant avait alors mobilisé plus de 6 500 participants, dont 25 chefs d’Etat et de gouvernement de 187 pays et une centaine de représentants au niveau ministériel.  Les participants avaient prévu de réduire considérablement, d’ici à 2030, les conséquences des catastrophes en termes de mortalité -100 000 morts de moins en moyenne par rapport à la période 2005/2015- le nombre de personnes touchées au niveau mondial dans la même proportion, des pertes économiques directes, des dommages aux infrastructures essentielles et de la désorganisation des services de base, en particulier dans les domaines de la santé et de l’éducation. La particularité de la réunion de Yaoundé, qui se tient depuis avant-hier, est qu’elle veut arrimer les préoccupations africaines aux objectifs mondiaux.

« Nous sommes convaincus qu’après les échanges entre les représentants des Etats, les communautés économiques régionales africaines parviendront à élaborer une stratégie africaine qui s’adapte au nouveau cadre d’action de Sendai adopté en mars dernier au Japon », estime Chantal Mfoula, conseiller politique et diplomatique du secrétaire général de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale. « Les enjeux,  c’est la continuité de  Sendai », relève pour sa part Matoumba Diyabi, directeur de la protection civile au Gabon. «Vous vous souvenez qu’en mars dernier,  nous avions fixé le nouveau cadre de prévention des risques de catastrophe à la période post-2015 c'est-à-dire 2015-2030. Il revenait donc à chaque sous-région de réfléchir sur les stratégies qui pourront accompagner les gouvernements africains dans la grande mission de prévention et gestion des catastrophes », conclut-il.

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