Cette structure vise à faciliter la remontée des préoccupations et les échanges pour la mise en œuvre des projets de développement.

Les populations de l’arrondissement de Pitoa, localité située à une quinzaine de kilomètres de Garoua, ont désormais un outil pour faire remonter leurs préoccupations. Le centre d’écoute, d’orientation, de conseil et d’accompagnement (Ceoca) vient de lancer ses activités dans cette unité administrative. Cette structure financée par le Pnud et le Minepat et logée au sein de la commune de Pitoa, vient de bénéficier d’une formation à destination de ses encadreurs.

Selon le conseiller technique principal du sous-programme pauvreté au Pnud/Minepat, Jean Vincent de Paul Gweth, « les populations qui souhaitent entreprendre ou initier une activité sont le plus souvent confrontées à un déficit d’informations sur les opportunités offertes par les structures censées leur apporter des appuis. Il en résulte une faible utilisation des services mis à la disposition de ces populations et une insatisfaction de leurs besoins. Ce qui rend inefficaces les efforts consentis par les pouvoirs publics en matière de lutte contre la pauvreté à la base ».

Au total seize personnes ont été formées dans ce cadre, notamment dix agents communaux et six sectoriels. Sur les raisons de l’ouverture de ce centre, Jean Vincent de Paul Gweth explique : « La phase-pilote de ce programme prévoit l’ouverture de dix centres avant la fin de l’année en cours. A ce jour, quatre centres sont déjà opérationnels, notamment à Pitoa, Maga, Lagdo et Moulvoudaye. « Pour une durée de six ans, ces centres seront  autonomes à terme », a laissé entendre le conseiller technique principal. Pour démarrer ses activités, le centre de Pitoa a été doté de mobilier de bureau et du matériel roulant (deux motocyclettes). Les activités principales qui vont meubler ce centre sont notamment l’écoute, l’accompagnement, le conseil et l’orientation.