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Dossier de la Rédaction

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L'équation turque dans la Lutte contre l’Etat islamique

En déclenchant vendredi dernier des frappes aériennes contre les positions de l’Etat islamique (EI) en Syrie, l’armée turque a choisi de s’impliquer fortement dans la croisade  contre le groupe terroriste.

Lla Turquie  accepte de s’engager au sein de la coalition internationale contre le groupe terroriste  après avoir ouvert  la base aérienne d’Incirik  à l’armée américaine, ainsi que les autres bases de la région, pour bombarder les zones contrôlées par l’EI en Syrie et en Irak. Cette ouverture extraordinaire permet  aux Etats-Unis d’Amérique, pilier de la coalition internationale, de relancer le combat contre ce groupes jihadiste . Elle donne également l’occasion au pilier américain de délimiter, dans les meilleurs délais, avec  la Turquie, une zone où les terroristes vont être chassés. Cette zone va être  installée dans les  cantons kurdes à l’ouest  d’Afrin  et l’est de Kobane   sur une longueur d’une centaine de kilomètres et d’une profondeur d’une quarantaine de kilomètres.   Censée abriter d’éventuels réfugiés, cette zone protégée, située entre la Turquie et la Syrie, pourrait  s’étendre jusqu’à la ville syrienne d’Alep.

 Le nouveau tournant dans la lutte  contre le groupe terroriste est perceptible plusieurs semaines après l’entrée en scène du porte-avions Charles de Gaulle. Après que certains observateurs ont pu noter  quelques signes d’essoufflement dans ce combat notamment à cause de l’avancée des troupes terroristes  dans les régions occupées en Syrie et en Irak. S’il est admis qu’une seule armée ne peut mener le combat contre l’EI et donc que cette lutte nécessite l’association d’un plus grand nombre d’Etats, il faut aussi admettre que cette croisade salutaire devrait intégrer  les autres nations et groupes en guerre contre l’ennemi commun  pour éviter la dispersion d’énergies , même si certaines de ces nations ou groupes ne sont pas en odeur  de sainteté vis-à-vis de quelques Etats-membres de la coalition internationale . De ce point  de vue, l’Etat syrien, qui ne fait pas mystère, de son opposition au groupe terroriste pourrait apporter  une contribution supplémentaire dans ce combat, avec des moyens opérationnels à la mesure de la menace terroriste. L’Iran est également susceptible de participer avec détermination dans cette lutte pourvu que sa contribution soit clairement définie.  Les rebelles kurdes, qui mènent  une résistance héroïque contre l’EI dans la ville de Kobane, méritent également de bénéficier de nouveaux appuis. De sorte que l’étau se resserre résolument  autour du groupe terroriste.

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