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Dossier de la Rédaction

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La fourrière n’est pas à vendre

La ville prévient d’éventuels acquéreurs du conflit avec une collectivité désignée propriétaire de terrains qu’elle occupe.


Sur le site Web de la Communauté urbaine de Douala, le communiqué du délégué du gouvernement est frappé de la mention : urgence signalée. Manière de prévenir, à l’image de nombreux immeubles dans la ville, toute convention sur ces terrains de plusieurs milliers de mètres carrés. Le délégué du gouvernement, Fritz Ntone Ntone, a en fait informé le public, il y a une semaine, que la ville a recouru à l’autorité administrative supérieure et à la justice, pour faire annuler le titre foncier établi le 22 mars 2015 au profit de la collectivité de Beedi, dans le canton Bassa.

Le titre de propriété recouvre des terres situées à Bonamoussadi dans le 5e arrondissement. Où l’on retrouve, entre autres, la fourrière, l’usine de traitement des ordures ménagères, la déchetterie et les services techniques de la municipalité. D’après l’édile de Douala, il s’agit-là d’une portion du domaine privé de l’Etat. Dès lors, « en tant que service public installé sur les lieux », la Communauté urbaine entend donc continuer à jouir des espaces ainsi querellés.

Sur place d’ailleurs, l’occupation qu’elle exerce est paisible. D’énormes affiches fraîchement installées indiquent qui est là. Les camionnettes de la police municipale vont et viennent. Les véhicules enlevés sur la voirie sont déposés dans l’immense cour des bureaux de la fourrière publique. Les services voisins semblent moins actifs mais tout autant ouverts. Visiblement, personne ne redoute l’arrivée du propriétaire, tout au moins du point de vue du titre foncier contesté.

Pour Manfred Mboke, chef de la collectivité de Beedi, il n’y a pas lieu de craindre la moindre intrusion. Encore moins une transaction sur ces parcelles, parmi les mieux urbanisées de la ville (routes bitumées, téléphone filaire, eau courante et électricité), au cœur d’un quartier chic. « Nous ne voulons pas épiloguer sur la question bien qu’on se demande à quel titre la ville se trouve sur ces terrains. Nous continuerons cependant d’utiliser les voies légales pour faire valoir nos droits et nous attendons que la Communauté urbaine en fasse autant », rassure M. Mboke. Le terrain, dit-il, a été attribué aux siens suivant une procédure normale qui compense cette famille du canton Bassa où beaucoup de terrains ont servi des projets d’utilité publique.



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