Bannière

Newsletter


Publicité

Bannière
PUBLICITE

Dossier de la Rédaction

PUBLICITE
Bannière

Pour moins de risque dans nos assiettes

Un atelier régional sur l’inspection et la certification phytosanitaires basées sur l’analyse du risque ouvert lundi à Douala.

Comment être sûr qu’il n’y a pas de résidus chimiques dans la tomate que vous vous apprêtez à croquer en salade ? Comment mieux protéger les consommateurs locaux, mais aussi garantir une meilleure qualité des produits agricoles destinés à l’exportation ? Une des pistes de solution est de renforcer les capacités des inspecteurs phytosanitaires sur les normes internationales et les bonnes pratiques régissant l’inspection et la certification phytosanitaires des importations et des exportations. A cette fin, des professionnels venus de divers pays d’Afrique centrale (Cameroun, Congo, Gabon, Rca, RD Congo, Tchad) participent depuis hier, 3 août 2015, à un atelier dédié à la question.

L’atelier, qui court jusqu’au 7 août prochain, prévoit de nombreux points. Discuter des expériences actuellement menées dans les pays participants ; passer en revue les normes de la Convention internationale de la protection des végétaux (Cipv) ; améliorer les capacités des apprenants sur les outils nécessaires à la mise en place des opérations de routine d’inspection, de certification et de quarantaine aux frontières fondées sur la gestion des risques.

Ouvrant les travaux hier à l’hôtel Sawa, le ministre de l’Agriculture et du Développement rural (Minader), Essimi Menye, a rappelé qu’il existe au Cameroun un Laboratoire national d’analyse diagnostique des produits et des intrants agricoles, disposant de coins laboratoires dans les dix régions. Il existe également une station de quarantaine, ainsi que d’un réseau de 34 postes de police phytosanitaire à travers le pays (frontières terrestres, maritimes, aéroports et colis postaux) chargés des inspections et certifications phytosanitaires. Le Minader a néanmoins relevé que ces différents postes « ne disposent pas toujours d’un personnel qualifié suffisant », ni « d’équipements adéquats répondant aux normes (salle de traitement, magasin, coin laboratoire, kits d’inspection, etc. ».

L’atelier de Douala est organisé par le « United States Department of Agriculture/Animal and Plant Health Inspection Service » (Etats-Unis), en collaboration avec le Minader.

Commentaires (0)
Seul les utilisateurs enregistrés peuvent écrire un commentaire!

!joomlacomment 4.0 Copyright (C) 2009 Compojoom.com . All rights reserved."



haut de page  
PUBLICITE
Bannière