Venant d’une vingtaine de pays, ils ont rencontré lundi dernier, le ministre des Affaires étrangères, Samah Choukri.
« Votre visite arrive au moment où l’Egypte va abriter un événement important à savoir l’inauguration du second Canal de Suez. Cette nouvelle voie maritime va œuvrer au développement de l’économie, non seulement de l’Egypte, mais aussi de l’Afrique et du reste du monde ». Samah Choukri a salué ainsi la présence au Caire, d’une trentaine de femmes et d’hommes de médias venus d’une vingtaine de pays du continent. Lundi, 3 août dernier, dans l’une des salles de conférences de son département ministériel, le ministre égyptien des Affaires étrangères a, par ailleurs, situé le contexte dans lequel cette visite des représentants de médias africains dans son pays. « L’Egypte a l’intention de rattraper le retard enregistré ces vingt dernières années dans ses relations avec les autres pays africains. C’est la volonté affichée par notre président ». Pendant près de 75 minutes, le ministre égyptien a répondu aux préoccupations de ses hôtes. Samah Choukri a ainsi indiqué qu’il est question pour son pays de promouvoir des relations a lieu dans de nombreux domaines avec les autres pays du continent. « Parce que nous avons une histoire commune. Nous devons lutter contre le terrorisme qui est devenu une menace pour l’Afrique entière », a relevé le chef de la diplomatie égyptienne.
Interrogé sur cet aspect et la possibilité d’une collaboration avec le Cameroun qui, comme l’Egypte, fait face à des attaques terroristes sur son territoire, le ministre des Affaires étrangères a souligné que cela serait la bienvenue et entrerait dans le cadre du renforcement de la coopération Sud-Sud. Après les événements survenus en Egypte en janvier 2011 et en juin 2013, Samah Choukri a précisé que son pays a désormais le regard tourné vers le futur. « Notre souci, c’est le bien-être des pays de l’Afrique », a-t-il fait savoir. Avant le ministre des Affaires étrangères, c’est le secrétaire général de l’Agence égyptienne de partenariat et de développement (EAPD) qui a entretenu les journalistes sur les raisons de leur invitation en Egypte. « Nous invitons nos frères africains à venir voir eux-mêmes ce qui se passe ici afin de ne pas se laisser influencer par les opinions des autres », a fait savoir l’ambassadeur Hazem Fahmy. « Notre avenir est avec l’Afrique et nous entendons œuvrer pour un partenariat gangnant-gagnant ». L’EAPD se déploie ainsi depuis l’année dernière « parce que nous sommes conscient de notre place en Afrique », a indiqué le Dr Hazem Fahmy. La visite s’est poursuivie au siège du MENA, l’Agence de presse égyptienne qui fait office en la matière pour le Moyen-Orient.
