Lors de consultations de jeudi à samedi dernier, le président du Sénat a prôné vigilance, collaboration et mobilisation contre Boko Haram.
« Les attaques récemment perpétrées par la secte Boko Haram ont, par leur onde de choc, bouleversé les certitudes dans lesquelles nous nous étions confortées.
La riposte contre ce mal absolu va donc au-delà des actions purement militaires et appelle à une mobilisation nationale efficace et totale ». Le président du Sénat, Marcel Niat Njifenji, s’est exprimé en ces termes à Bangangté, pour soutenir sans réserve le chef de l’Etat dans sa croisade contre le terrorisme. La réunion de sensibilisation tenue durant trois jours, de jeudi à samedi, avec les autorités de la région, élargie aux élus locaux, chefs traditionnels, ministres du culte, opérateurs économiques et forces vives des huit départements de l’Ouest avait pour but d’apporter la contribution de la région de l’Ouest à la lutte contre Boko Haram.
Marcel Niat Njifenji a exhorté les différents participants à transmettre en temps réel aux autorités compétentes, toutes les informations dont l’exploitation aiderait à préserver la paix, la stabilité et les libertés auxquelles tous les citoyens camerounais sont profondément attachés. « Il s’agit d’une obligation de responsabilité citoyenne qui nous engage à rassurer nos populations afin d’éviter de les installer dans la psychose, but manifestement recherché par Boko Haram », a-t-il souligné. Et parce que la paix est nécessaire pour le développement, le président du Sénat a encouragé les forces vives à être parties prenantes du développement économique, social et culturel de ce pays.
Le secrétaire général des services du gouverneur, Simon Emile Mooh, a salué cette initiative, tout en rassurant de ce que la situation sécuritaire est sous contrôle. Il a communiqué sur le train de mesures préventives prises pour assurer la sécurité des personnes et des biens à l’Ouest. Le président du Sénat a offert un peu plus de trois millions de Fcfa pour l’acquisition d’un hors-bord pour sécuriser la zone de Magba, dans le département du Noun. Deux motions de soutien ont été adressées au président de la République, pour marquer le soutien des forces vives de l’Ouest à la déclaration de guerre faite par le président Paul Biya contre la secte Boko Haram.
