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Dossier de la Rédaction

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L’aviation américaine plus proche de la scène contre l’Etat islamique

Washington vient de dépêcher six chasseurs F 16 en Turquie pour combattre les islamistes basés en Syrie.


Six avions chasseurs F 16 aux couleurs des Etats-Unis sont stationnés depuis 48h sur la base militaire d’Inçirlik dans le sud de la Turquie et n’attendent que l’ordre pour lancer l’assaut sur des cibles de l’Etat islamique (EI) de l’autre côté de la frontière en Syrie. Arrivés dimanche dernier, en provenance de la base d’Aviano en Italie, ces appareils partiront de là pour aller cracher leur déluge de feu sur les positions djihadistes. Selon des sources militaires, les six chasseurs F 16 sont accompagnés d’un contingent de 300 militaires. Le département d’Etat a fait savoir que ce déploiement consiste pour les Américains à aller soutenir un allié «contre tous les terroristes, dont le PKK (Parti des travailleurs du Kurdistan, NDLR) fait partie». Lancé dans cette bataille depuis août 2014, Washington a déjà, selon le Pentagone, largué 5 600 bombes sur les positions de l’Etat islamique et n’entend pas s’arrêter là. En attendant le déploiement d’une autre artillerie encore plus lourde au cours des prochaines semaines.

L’envoi de ces avions de combat intervient quatre jours après le décollage des drones américains des bases militaires turcs pour l’espionnage des objectifs de l’EI. Du côté des djihadistes, ce débarquement est perçu comme une menace sérieuse. En guise de riposte, la Turquie a été secouée hier lundi tôt en matinée par plusieurs attentats sanglants. Le consulat des Etats-Unis à Istanbul a été la cible d’une attaque perpétrée par des individus qui ont ouvert le feu sur la bâtisse sans faire de victimes. Un autre attentat à la voiture piégée a visé un poste de police sur la rive asiatique de cette ville. Alors que quatre policiers ont trouvé la mort suite à l’explosion d’un engin placé le long de la route dans le district de Silopi, situé dans la province de Simak, frontalière de l’Irak et de la Syrie. L’attaque a été attribuée aux rebelles kurdes. Par ailleurs, un soldat turc, à bord d’un hélicoptère transportant du personnel dans la zone de Beytussebap à Simak, a été abattu au lance-roquette par des militants kurdes.  

Ce revirement d’Ankara de céder finalement ses installations militaires pour se servir de base aux appareils américains apparaît comme un choix stratégique, parce qu’intervenant au lendemain de l’attentat qui a secoué la ville de Suruc le 20 juillet dernier et qui a fait 32 morts et de nombreux blessés. Autrefois réticente à lutter contre les fondamentalistes radicaux, parce que craignant la montée en puissance des insurgés kurdes dans le nord du pays, la Turquie a finalement cédé à l’offre américaine et se dit plus que jamais résolue à une bataille globale contre la bande à Abou Bakr al-Baghdadi, chef de l’organisation de l’Etat islamique.

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