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Dossier de la Rédaction

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«C’est un galop d’essai pour les centres de formation»

Pascal Atangana, promoteur de « Semences olympiques ».

Quel bilan faites-vous de l’anniversaire de « Semences olympiques »?

Je suis un homme heureux et je remercie tout les responsables des centres de formation qui s’échinent à longueur de journée. Et qui, pour certains, ont  fait des centaines de kilomètres pour venir ici. Je pense à Espoir de Dschang notamment. C’est un ancien joueur et un encadreur de sport de la jeunesse qui est à la tête de cette équipe. Nous comprenons pourquoi il fait la loi à l’Ouest, parce que ce centre est bien organisé. Je pense aussi aux Gabonais d’Osmoss d’Oyem et à la communauté malienne de Douala. J’espère que les semences porteront les fruits.

On a pourtant noté de petits manquements, notamment l’absence de badges, des accusations de favoritisme, le comportement de certains encadreurs...

Il fallait envoyer les dossiers depuis le 23 juillet. Nous en avons reçu jusqu’à la veille et on ne pouvait pas refuser à des équipes de participer parce qu’ils n’avaient pas de badge. Il y avait les modalités de payement par la banque mais cela n’a pas été fait dans les délais. Nous avons fait jouer les équipes pour maintenir la compétition des jeunes.

C’est ça notre participation car nous avons permis aux jeunes de se frotter les uns aux autres. Rassurez-vous, je n’organise pas ce genre de compétition pour gagner, mais pour former. C’est un galop d’essai entre les centres de formation. Si vous payez pour participer, ça veux dire que vous êtes sérieux.  A côté des séminaires pour les responsables techniques, il faut aussi penser à former les encadreurs administratifs parce qu’ils font trop d’erreurs.

La question de la tricherie sur les âges des joueurs est également revenue. Comment y remédier ?

Vous avez un label «  Semences olympiques ». J’aimerais que les gens copient ce qui est bien. Et que chacun rentre avec du positif. Avec les réformes que nous attendons de la Fécafoot, nous espérons qu’il y aura une ligue spécialisée pour entretenir un ficher fiable des jeunes footballeurs. Quelle que soit la compétition à laquelle un enfant participe au Cameroun, il doit avoir une licence. Quand on triche, on ne rend service, ni à soi-même, ni à son équipe.

Vous avez vu les enfants pleurer durant le tournoi, parce qu’ils sont encore petits. Ils apprennent à jouer et à perdre. Voilà un peu notre satisfaction. Le problème de tricherie sur l’âge sera régulé avec le temps. Nous ne sommes pas seuls à mener ce combat. La direction technique le fait, la fédération qu’on mettra en place le fera également.

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