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Dossier de la Rédaction

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Au cœur des merveilles touristiques chinoises

merveille-chinoiseSi la  Grande muraille et la Cité interdite font partie des sites les plus connus de « l’Empire du Milieu », il existe d’autres lieux qui méritent largement un détour.

Les chutes de Huang Hong Shu

De l’eau au milieu de la verdure

Huang Hong Shu ou village aux fruits jaunes. Le nom de la localité seul suffit à réveiller la curiosité. Dans le bus qui les conduit sur le site, situé à deux heures de route de la ville de Guiyang dans la province de Guizhou, les journalistes africains à la découverte de la Chine sont impatients. « On a hâte de découvrir ces fruits jaunes », lance l’un d’eux, à la suite du guide qui donne la signification. Mais surtout, ce sont les plus grandes chutes d’eau de Chine qui retiennent l’attention. Chacun évoque celles qui existent dans son pays d’origine, en essayant une comparaison. Une fois à l’entrée, les milliers de personnes qui font la queue pour aller découvrir les chutes en ajoute à l’enthousiasme de la troupe. Sous le soleil, les chapeaux proposés à l’entrée du site passent rapidement des mains des vendeuses, toutes d’un certain âge, à la tête des touristes. Hommes et femmes en ont pour  leur goût.

Après les vérifications d’usage, commence un petit voyage dans un bus mis à disposition par l’administration du site touristique, sur un chemin sinueux. Mais on oublie très vite l’étroitesse de la route goudronnée, grâce à la verdure omniprésente.  Que dire alors des aménagements effectués dans le site. Ceux qui n’ont que les chutes en tête menacent de perdre patience quand on leur annonce que dans le circuit, il  y a d’autres choses à voir avant cette merveille. Et ces autres choses, c’est un chemin de pierres sur l’eau, chacune gravée d’un jour de l’année, regardant, stoïques, des poissons danser, des commerçants crier à tue-tête. Plus loin, un musée de pierre se dresse également au milieu d’arbustes verdoyants, de points d’eau aménagés et  poissonneux  aux couleurs chatoyantes. Et au bout de deux heures de visite, surprise ! On annonce un escalator qui mène aux fameuses chutes. Tout le monde y court. Pas tellement à cause de la fatigue, mais par grande curiosité. « Les Chinois vont tout nous montrer. Ils ont réussi à mettre des escaliers roulant en plein air », s’étonnent les uns et les autres. Et lorsqu’on y arrive, plus aucun commentaire. On se laisse glisser, amusé de temps à autre par l’étonnement des Chinois devant tant de Noirs. Après les escaliers, une petite pause et quelques minutes de marches supplémentaires, tous les regards s’illuminent. De l’eau descend d’une colline, au milieu de feuillages, sur une hauteur de près de 100 m. La chaleur qui jusque-là collait à la peau fait place à une douce fraîcheur, due aux fines gouttes qui arrosent les visiteurs telle une fine pluie. Et les Chinois peuvent être fiers de cet endroit qui attire en moyenne plus de 10 000 personnes par week-end, de tous les âges. Générant d’importants revenus pour la commune.


La grande muraille

Grimper et devenir un héros

Nul visiteur digne de ce nom ne passerait par la Chine sans faire un détour sur la grande muraille. Ce lieu chargé d’histoire et qui est devenu l’un des sites touristiques les plus fréquentés du pays. La grande muraille, inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco, accueille chaque jour des dizaines de milliers de visiteurs venant des quatre coins du monde. Si les chiffres les plus récents évaluent sa longueur totale à plus de 21 000 km, la muraille n’est pas entièrement accessible. Des points ont été aménagés pour permettre aux touristes de mieux apprécier la structure. Parmi eux, la partie située à l’Ouest de Beijing. Elle accueille plus de 100 000 visiteurs par an et chacun y va de sa capacité. Les plus téméraires atteignent la cabane aménagée au bout de trois kilomètres d’escalades sur des marches inégalement réparties. Au bout de l’effort, une médaille sur laquelle on peut graver votre nom, avec le jour où vous avez réalisé l’exploit.  Et les exploits ont de nombreuses sources de motivation. « Nous étions en groupe et au bout d’un kilomètre, j’étais près de l’abandon. Mais quand j’ai vu que les filles continuaient le parcours, je me suis dit que je pouvais y arriver », souffle un grimpeur, fier de porter sa médaille dorée autour du cou. Si la muraille fait des recettes principalement grâce à la vente des tickets d’entrée (100 yuans, soit environ 9300 F), les activités annexes font aussi beaucoup de rentrées : photos-souvenirs (20 yuans), boissons diverses (de 5 à 20 yuans), gadgets publicitaires, etc. Et à la descente, malgré les jambes en coton, on est fier d’avoir vu la Chine, le monde, d’en haut.


Les grottes du dragon

A chacun son interprétation

« Cet endroit peut être utilisé comme cachette par  des rebelles » ; « ça c’est une autre preuve que Dieu existe » ; « Il y avait certes des pierres ici au départ, mais la main de l’homme est passée par là ». Toutes ces exclamations sont faites au sujet des grottes du dragon, un site touristique situé  à une centaine de kilomètres de la ville de Guiyang. Le site est, en effet, constitué de plusieurs grottes karstiques dans un parc naturel aménagé depuis quelques années seulement. Le tout au milieu de cascades, de rivières et de verdure. Des canoës sont même mis à disposition pour visiter une rivière souterraine sur environ trois kilomètres. « Dieu ne doit pas être loin de cet endroit », a spontanément lancé un Béninois, une fois dans la semi-pénombre du site, provoquant une hilarité générale chez ses compagnons. Si certains voient en ces lieux féériques une merveille du ciel, d’autres apprécient l’action de l’homme chinois qui a transformé les lieux permettant à des milliers de personnes de se distraire, et à des centaines d’autres d’avoir un travail.

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