Le gouverneur de la région du Sud, à la tête d’une forte délégation, a pris part aux festivités dans la capitale provinciale du Woleu-Ntem, lundi dernier.
Beaucoup de solennité lundi, 17 août dernier, à Oyem. La place des fêtes de la capitale provinciale du Woleu-Ntem, au Nord du Gabon, était alors le théâtre des festivités marquant le 55e anniversaire de l’accession à la souveraineté nationale de cette République sœur. La grande parade, civile et militaire, a ainsi mis en scène plusieurs milliers de personnes qui ont battu le pavé, chantant les vertus de la liberté, de la démocratie, de paix, de développement et de stabilité d’un pays qui, depuis une demi décennie est conduit par le président Ali Bongo Ondimba. Autour du gouverneur, Jean Gustave Meviane m’Obiang du Woleu-Ntem, se trouvait son homologue de la région du Sud-Cameroun, Jules Marcellin Ndjaga et le consul honoraire de Guinée équatoriale à Oyem, Roke Eyi Nguema. Et dans les rangs, le passage de la communauté camerounaise, au cœur des autres nationalités d’Afrique centrale et de l’Ouest, a su magnifier avec elles les valeurs de paix et d’intégration sous-régionale.
S’exprimant à la fin d’un défilé de près de trois heures, les différents responsables présents ont réaffirmé la volonté des Etats de la sous-région de traduire en actes concrets la libre circulation des hommes et des biens, dans une harmonie qui est à l’image des valeurs culturelles et géographiques liant les populations de ces différents pays. « Nous avons assisté à une fête belle, pleine de vie », a reconnu le gouverneur Jules Marcellin Ndjaga qui a ajouté : « Nous avons, une fois encore, découvert un peuple déterminé à défendre les idéaux politiques de son leader, le président Ali Bongo Ondimba et à œuvre pour la paix et le développement ». Pour sa part, Jean Gustave Meviane m’Obiang s’est montré rassurant sur les questions sécuritaires au niveau de la zone des trois frontières : « Nous allons renforcer des mesures pour barrer la route aux fauteurs de troubles. Pour cela, au-delà de donner un sens pratique à la libre circulation dans notre zone, nous appelons nos populations respectives à la vigilance absolue ». Car, a-t-il conclu, « ce qui arrive au Cameroun en ce moment, avec les actes terroristes de la secte Boko Haram, peut aussi nous arriver ».
En marge des festivités, la délégation camerounaise a été à la rencontre de la communauté des compatriotes vivant à Oyem et environs. Au-delà du respect des lois et règlements du pays d’accueil, Jules Marcellin Ndjaga les a appelés à se montrer solidaires à la guerre que le président Paul Biya et le peuple camerounais tout entier livrent contre la secte islamiste de Boko Haram. Un appel qui, comme l’a dit le président de la communauté camerounaise à Oyem, a été entendu. Peu avant de quitter le territoire gabonais, la délégation camerounaise est allée à la découverte du complexe sanitaire mis en place par le Dr Daniel Ndoumou Obame. Celui-ci, s’appuyant sur un plateau technique relevé qui correspondrait à un hôpital de district au Cameroun, comprend une pharmacie, une clinique et un laboratoire d’analyses médicales.
