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Les Lions, côté jardin à Afrobasket 2015

L’équipe du Cameroun attend les huitièmes de finale, ce mercredi, en toute décontraction.


Ils sont liés. Des liens filiaux, d’amitié…Chez les Lions du basketball, on est comme une famille. A Hammamet, l’une des cités du 28e Afrobasket en Tunisie, la sélection nationale a su développer et renforcer ces liens au quotidien. Tout a commencé à Sousse. Avec le stage, ils ont réappris à se connaître, à s’accepter. Si vous échangez avec l’un d’eux, il vous dira au moins « Je connaissais déjà la plupart des joueurs ». « Plus jeune, j’ai joué avec Gaston. Parfait  (Bitée, ndlr) fait partie des personnes qui m’ont initié dans la discipline… », raconte Seoud Njoya. Hier, un tour à la résidence de l’ambassadeur du Cameroun en Tunisie, Victor Loé, a été programmé avant la séance d’entraînement de l’après-midi. Une réception cordiale. Il y a eu aussi avant, ce tour à la plage, question de s’ouvrir l’esprit avant d’entrer en plein dans la compétition. « Les gars, il faut marcher, aller près de l’eau, détendez-vous », recommande Lazare Adingono, sélectionneur des Lions.

Etre ensemble, le temps d’une compétition, crée forcément des liens. D’ailleurs, des petits noms sont donnés à chacun des membres du groupe. Tenez, Jéremy Nzeulie est à la fois danseur et « ministre de la Communication ». L’arrière de Nanterre se plaignait du manque de communication. Du coup, ses coéquipiers l’ont nommé Mincom. « Il met beaucoup d’ambiance dans le groupe », peut-on entendre dire. Si l’on se plaît à appeler le sélectionneur coach Hollywood (en référence à sa classe et son coaching), l’on ne se prive pas de l’appeler « Kadhafi ». C’est que… Lazare Adingono intimide. Les appellations sont, en effet, fonction du caractère et des attitudes de chacun. Harding Nana a hérité du surnom de « Tonton ». C’est que, lui, est très casanier. Il préfère dormir. Seoud Njoya porte sans complexe le petit nom de mannequin. « Il a des tendances de mannequin. Il suffit de faire un tour sur son compte facebook », confie le capitaine, Gaston Essengue. Du fait de sa peau très claire, Curti Aldo est naturellement le « blanc ». En plus, il a les « habitudes françaises ». Franck Tchoubaye lui, est la force tranquille. Vous ne le voyez jamais venir jusqu’au moment où… La suite, vous ne la connaîtrez pas.

Le  « capi », Gaston Essengue, est simplement le frimeur ou le « crâneur », avec ses airs de beau gosse. Steve Moundou Missi, fils de bonne famille, est « l’intello ». « Le gars fait des études à Havard, pas la blague », lance l’un de ses coéquipiers. Pour lui, c’est un cliché, mais bon, « Je suis habitué ». Kenneth Kadji est le têtu du groupe. Dans l’antre des Lions, la détente est donc de mise avant le début des choses sérieuses puisque les huitièmes de finale démarrent ce mardi. Le Cameroun disputera son match demain, dans l’après-midi. Ce sera, soit la Côte d’Ivoire, soit l’Algérie.

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