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Dossier de la Rédaction

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Le Sud sécurise la zone des trois frontières

frontiere-cemacDes mesures drastiques, présentées aux forces vives de la Vallée-du-Ntem, mardi dernier, appellent à un changement radical des comportements et à une vigilance maximale.

Le cosmopolitisme de sa population est sa particularité la plus connue. Kyé-Ossi, chef-lieu de l’arrondissement éponyme, département de la Vallée-du-Ntem, est aussi une grande porte d’entrée dans la région du Sud et,

partant, dans le territoire camerounais, à partir des Républiques sœurs du Gabon et de la Guinée équatoriale. Et au regard de la forme asymétrique prise par la guerre contre la nébuleuse secte islamiste Boko Haram, Kyé-Ossi s’érige aujourd’hui au statut de lieu le plus sensible de la région et, comme l’a dit le gouverneur Jules Marcellin Ndjaga, « le lieu par excellence qui peut être la cible favorite des agresseurs du Cameroun ».  L’autorité administrative et les responsables des forces de sécurité en sont conscients. Voilà pourquoi la seconde phase de sensibilisation et de présentation des mesures à appliquer désormais pour la préservation de la paix, entamée le 27 juillet dernier, s’est portée sur cette ville aux particularités géographiques, sociales, économiques et religieuses uniques.

Face aux différentes composantes sociales, le gouverneur de la région du Sud a tenu un discours sans détours. Il a soutenu que des mesures ont été prises pour garantir paix et sécurité ici. « Il s’agit de passer par là pour que Boko Haram n’ait aucune opportunité de commettre des attentats terroristes à Kyé-Ossi, Ambam, Ebolowa ou partout ailleurs dans la région », a-t-il précisé. Se montrant plus concret, Jules Marcellin Ndjaga a égrené le train des mesures prises. Il est question d’intensifier la sensibilisation des populations face à la menace; associer étroitement les responsables religieux ; favoriser le bon renseignement ; renforcer les contrôles routiers par la fouille systématique des hommes, femmes, enfants, bagages, véhicules… ; sécuriser les lieux publics ; organiser des rafles systématiques pour traquer drogues, armes, bandits de grand chemin ; et last but not the least, refuser catégoriquement l’entrée dans le territoire de tout sans-papier refoulé du Gabon ou de la Guinée équatoriale d’une autre nationalité autre que camerounaise… Après Kyé-Ossi, le gouverneur a tenu une séance de travail similaire à Ambam, chef-lieu du département.

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