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CPI: l’affaire Bosco Ntaganda ouverte

Le procès de l’ancien chef rebelle congolais accusé de crimes de guerre a démarré  mercredi à La Haye.

Le procès de l’ex-chef rebelle de la région de l’Ituri en République démocratique du Congo (RDC) s’est ouvert mercredi devant la Cour pénale internationale (CPI) de La Haye. Poursuivi pour treize chefs d’inculpation, Bosco Ntaganda est accusé de crimes de guerre dont cinq concernent des crimes contre l’humanité commis entre 2002 et 2003 dans cette partie de la province Orientale au nord-est du pays. L’accusé, accompagné de son avocat Stéphane Bourgon, était présent à l’audience d’ouverture hier, présidée par le juge Robert Fremr. Au cours des deux jours prévus pour l’ouverture de ce procès, la procureure de la CPI, Fatou Bensouda, doit s’exprimer avant de passer la parole à la défense.

Mais, au cours d’une conférence de presse tenue la veille, Mme Bensouda a déclaré que Bosco Ntaganda «avait recruté des centaines d'enfants soldats qu'il a utilisés comme de la chair à canon et il a ordonné le viol systématique des jeunes filles». A l’occasion, la magistrate de la CPI a fait savoir qu’elle entend présenter plus de 8 000 documents, dont des rapports d'experts, des extraits vidéo et des déclarations. Plus de 70 témoins et une dizaine d'experts témoins seront également cités au cours de ce procès. «Il ne s'agit pas du procès d'un groupe ethnique. C'est le procès d'un individu qui a profité des tensions ethniques en Ituri pour atteindre le pouvoir et la richesse », a-t-elle ajouté dans cet échange avec la presse. «C'est un procès important, même pour servir d'exemple. On a accordé la participation à ce procès à 2 148 personnes. Donc, vous voyez l'importance même du nombre de personnes qui participent, mais aussi ce que ça signifie pour toutes ses victimes», a expliqué Paul Madidi, porte-parole de la CPI en RDC.

Surnommé «Terminator», «Maréchal» ou encore «Tango Roméo», M. Ntaganda aurait joué un rôle central dans les violences ethniques et attaques menées contre les civils en Ituri avec ses troupes des Forces patriotiques pour la libération du Congo (FPLC).  Mais, cet ancien général de l'armée congolaise (2007-2012) et leader du mouvement rebelle M23 plaide «non coupable». Mardi dernier, son avocat, Stéphane Bourgon, a indiqué que Bosco Ntaganda, 41 ans, «maintient son innocence face à chacune des accusations portées contre lui et il entend présenter une défense exhaustive. Il est impatient d'avoir une chance de se défendre».

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