Dzeng-(Nyong-et-So’o)-Très ému, Dominique Djala, 74 ans, exprime sa gratitude. Sur son lit de convalescent, il vient de se faire opérer d’une hernie qu’il traînait depuis des années. Comme lui, plusieurs centaines de malades de Dzeng,
arrondissement éponyme dans le département du Nyong-et-So’o ont vu leur situation sanitaire s’améliorer. Ce, grâce à une campagne de santé gratuite initiée par l’Association pour le développement économique, social et culturel du Nyong-et-So’o (Adenso), jeudi et vendredi dernier à l’Hôpital de district de Dzeng. « Pour son développement, le département du Nyong-et-So’o a besoin des hommes et des femmes en bonne santé. C’est pourquoi le thème de cette campagne est la santé pour le développement. Il s’agit d’une première étape qui sera suivie successivement par celles d’Akoeman, Mengueme, Nkol-metet, Ngomedzap pour clôturer à Mbalmayo », a expliqué le Pr. Pierre Joseph Fouda, président de l’Adenso.
La prévention du VIH/Sida et des hépatites B et C, le dépistage anonyme et volontaire du VIH/Sida, le dépistage de la cataracte, la prise en charge gratuite des pathologies courantes, de la chirurgie de la hernie chez l’homme, la femme et l’enfant, ainsi que le dépistage de cancer du col de l’utérus étaient au menu de cette campagne de santé soutenue par le ministre de la Santé publique. « Pour y arriver, nous avons eu le soutien important du ministre de la Santé publique qui a mis à notre disposition une équipe médicale composée de médecins de différentes spécialités à savoir : trois médecins généralistes, deux cardiologues, deux rhumatologues, un diabétologue, trois chirurgiens, un anesthésiste, six chirurgiens dentistes, deux gynécologues et un pédiatre, un pharmacien, etc. », a confié le Pr. Pierre Joseph Fouda.
L’Adenso a pour mission de promouvoir le développement économique, social et culturel du département du Nyong-et-So’o. Sur le plan économique, il est question pour l’association de mettre en place des projets capables de relever le niveau de vie des populations. « Pour ce qui est du plan socioculturel, il est impératif de refaire notre tissu social par la réorganisation et la capacitation de nos communautés en développant les soins de santé primaire à nos populations afin de susciter la participation des populations au développement », a conclu le président de l’Adenso.
