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Dossier de la Rédaction

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RCA : lentement mais sûrement

La morale ouvrant la fable « Le lièvre et la tortue » de La Fontaine est plus que jamais d’actualité en Centrafrique. Alors que l’on s’acheminait vers l’organisation de la présidentielle le 18 octobre prochain, et du référendum constitutionnel, le 4 octobre,

il n’est pas inutile de marquer un temps d’arrêt pour évaluer  l’état d’avancement des préparatifs de ces rendez-vous majeurs pour l’histoire de la République centrafricaine. Le gouvernement de Transition coiffé par Catherine Samba-Panza avait cru bien faire en promettant, de céder la place à un président élu avant la fin de cette année 2015. Mais entre des déclarations de bonnes intentions et la réalité du terrain, il y a un abîme qu’il n’est pas aisé de franchir. Pour le cas d’espèce, malgré toute la bonne volonté du régime de Transition, selon des sources concordantes, les conditions pour la tenue d’un scrutin crédible ne sont pas réunies.

Il ne sert dès lors à rien de se précipiter si on est sage et prévoyant. Du reste, les autorités de la Transition et les partenaires de la Centrafrique semblent s’accorder sur la nécessité de prendre encore un peu de temps avant d’aller au vote. Il y aura donc très probablement un nouveau report des élections présidentielle et législatives ainsi que du référendum. Au cours des derniers jours, plusieurs membres du gouvernement l'ont admis, sans toutefois se projeter vers de nouvelles échéances. Néanmoins, la seule constante est la volonté affichée de respecter le code électoral en ne dépassant par la date du 31 décembre, qui marque la fin de la période de transition. En attendant, au sujet des rendez-vous du 4 et du 18 octobre, le gouvernement centrafricain n'a toujours pas convoqué le corps électoral. Vous avez dit réalisme ?

En effet, sur le terrain eu égard au retard enregistré dans les opérations d’enrôlement des électeurs, un glissement du chronogramme est une évidence. Mais si on en est pas encore officiellement là, c’est parce que l'Autorité nationale des élections (ANE) n’a pas encore tranché. C’est elle qui est habilitée à modifier le calendrier. Elle pèse encore le pour et le contre d’un nouveau report. Dans le même temps, elle tente l’impossible pour s’en tenir au calendrier initial. Mais l’ANE ne semble pas prête à passer outre les réserves de la plupart des observateurs. Les élections de sortie de crise s’organisent dans un contexte particulier, fait d’absence de ressources, l’absence de l’administration sur toute l’étendue du territoire, de l’insécurité. Dans ces conditions, le maître-mot c’est la patience !  

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