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Dossier de la Rédaction

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«Je suis le porte-parole de l’Afrique»

Colonel Hamad Kalkaba Malboum, 3e vice président de l’IAAF.

Vous rentrez au Cameroun avec la casquette de 3e vice-président de l’IAAF. Quelle importance revêt ce poste pour l’Afrique et le Cameroun ?

C’est une étape cruciale dans ma carrière de dirigeant sportif. C’est une fonction très importante dans le monde d’athlétisme. Je mesure la portée de cette élection dans la mesure où je suis les traces d’un autre Africain, Lamine Diack, qui a présidé aux destinées de l’athlétisme mondial pendant seize ans. L’Afrique perd le privilège d’avoir un fils président, mais ma génération prend le relais, en étant proche du sommet. Je suis le porte-parole de l’Afrique.

Je suis heureux d’être celui-là qui a été choisi pour cette mission car je suis préparé à l’assumer. Je suis heureux d’avoir été élu surtout qu’il y avait d’autres candidats, sept au total, venant de pays plus nantis que nous. Je peux citer le Canada, la France. Donc, ce n’était pas facile et je ne peux dire que cette victoire est une fin en soi.

Qu’est-ce qui vous a séduit dans la candidature de Sébastien Coe que vous avez élu comme président ?

C’est le monde entier qui a voté pour Sébastien Coe. Nous sommes contents d’avoir un président qui a du charisme, de l’ambition et qui est mieux soutenu par la famille d’athlétisme  mondial. J’espère qu’il va élever notre discipline à un plus grand niveau puisque toutes les fédérations cherchent à occuper la place la plus importante dans la famille olympique. Je suis convaincu que Sébastien Coe maintiendra cette position, sinon, la portera plus haut.

Vous étiez en Chine au moment où se déroulaient les championnats du monde d’athlétisme. Quelle appréciation faites-vous de la prestation des Africains ?

L’Afrique a eu une très bonne prestation, avec le Kenya vainqueur de la compétition. L’histoire retiendra que pour la première fois, un pays africain a été en tête du classement souvent dominé par les Américains et les Européens. Je pense que le travail que nous avons commencé, il y a quelques années en nous intéressant aux jeunes, commence à porter ses fruits. Cela nous motive, surtout que l’Afrique est l’avenir de ce sport. Il faut aller au-delà de 32 médailles. Il faut gagner 40, voir plus.

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