Les cours sont effectifs dans les établissements depuis lundi sur toute l’étendue du territoire national.
L’heure était à la bousculade lundi devant le portail du Lycée de Tsinga, jour de rentrée scolaire. Difficile de se frayer un chemin entre les élèves retardataires et les parents venus inscrire leurs enfants. « C’est depuis 6h30 que je suis à l’établissement afin d’accueillir les élèves, le personnel et les parents. Il est aussi question de faire les derniers réglages : distribuer des boîtes de craies aux enseignants, dispatcher les derniers registres d’appel et s’assurer que les agents de sécurité font effectivement la fouille pour qu’à 7h30, le portail soit fermé », explique le proviseur, Hermine Marlyse Atédjoe. « Amusez-vous bien. L’école a bel et bien commencé. Dès demain, vous allez recommencer à marcher à genoux dans la boue pour arriver dans vos salles de classe », rappelle-t-elle aux élèves retardataires.
Dans l’enceinte de l’établissement, les surveillants généraux veillent au respect des normes en matière de coiffures, noms et classe brodés sur les tenues avec écusson à l’appui. « Ma fille, votre chevelure n’est pas réglementaire. Il faudra détacher tout ça ce soir pour que vous soyez conforme dès demain. Votre nom n’est pas bien lisible. Il faut qu’il soit brodé en gros caractères », lance la surveillante générale, Mathilde Oyamb Enanga à une élève. Dans les salles de classe, les professeurs n’ont certes pas tous répondu présent, mais quelques-uns dispensent déjà leurs premiers cours. En classe de 1èreD, le professeur de physique, Boris Bekono, explique déjà quelques formules plaquées sur le tableau noir.
Concernant l’application des mesures de sécurité, le sous-préfet de Yaoundé II, Yampen Ousmanou après avoir visité les établissements de son ressort de compétence rassure : « Nous sommes venus constater que le dispositif de sécurité mis en place fonctionne. Les éléments de maintien de l’ordre sont déployés tout autour des lycées. La rentrée scolaire se déroule bien. » Dans les autres établissements de Yaoundé à l’instar du collège de la Retraite, du lycée de Mballa II ainsi qu’au lycée d’Etoug-Ebe, l’ambiance est identique.
Dans la cour, lorsque le premier son de cloche de la recréation sonne, les élèves célèbrent leurs retrouvailles avec des morceaux de pain tartinés au haricot arrosés de jus d’oseille. Ça et là, on se souvient de la période des vacances et on commente les premiers cours dispensés en se fixant les objectifs à atteindre en fin d’année. « Je suis très heureux de renouer le contact avec mes camarades surtout avec ceux qui arrivent en Terminale pour la première fois comme moi. Tout se prépare dès le premier jour de la rentrée surtout qu’il faut avoir mon baccalauréat cette année», confie un élève.
