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Dossier de la Rédaction

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Aliments, cosmétiques…Corps étrangers sous l’emballage

supermarche-rayons-produitsQuand des matières indésirables se retrouvent dans la nourriture ou d’autres produits usuels.

Les bouteilles sont posées sur le sol et paraissent semblables aux autres. Mais en attrapant une d’elles, il est aisé de voir qu’il n’y a pas que le mélange normal : dépôts plus ou moins solides, résidus d’insectes, bouts de bois ( ?), objets difficiles à identifier…

Dans ce bureau en charge de l’inspection qualitative des marchandises dans les services régionaux du ministère du Commerce à Douala, sodas et bières embouteillés qui contiennent des corps étrangers s’alignent et, indique un fonctionnaire, « personne ne peut ne pas voir, même quand on n’est pas chargé des analyses spécialisées, qu’ils inquiètent ou peuvent être impropres à la consommation ».

Chris Toyem, grand consommateur de boissons lactées, en a fait l’expérience avec un demi-litre d’un de ces produits manufacturés dans un pays voisin qui fait le bonheur des amateurs. « Je ne saurais dire s’il s’agit d’un morceau détaché de ceci ou cela. C’était noirâtre et assez solide pour n’être pas fondu dans le liquide», témoigne ce jeune cadre travaillant à Douala. Jusqu’alors, il ne s’était jamais « fait de soucis » pour ce qu’il boit à la différence ce qu’il mange. A l’exemple des pains (aux charançons ou aux pattes de cancrelat) de boulangeries peu soucieuses de la qualité sanitaire de leurs marchandises.

La mésaventure peut être collective pour d’autres encore. Tels ces yaourts à boire fabriqués par une société de la place dans lesquels les enfants Koh ont trouvé récemment quelques produits insolites. « On eut dit des bouts de feuilles de ndolè cuites… On a tout mis à la poubelle et averti le fabricant », explique le chef de famille. Pour certains produits, cela arrive souvent, reconnaît une source dans les services en charge des contrôles. Mais l’inspection n’est pas systématique et les démarches de prévention et de correction, tout en variant, dépendent du consommateur d’abord. Une enquête officielle sera ouverte s’il alerte justement les autorités.

Chez un fabricant de produits laitiers que CT a pu rencontrer, l’on assure que ce sont des incidents rares. Tant et si bien qu’il n’existe pas de numéro destiné aux consommateurs pour recevoir avis et protestations. S’il faut se forcer à aller l’en avertir, il promet quand même de prendre les mesures nécessaires pour trouver la source de l’incident. « C’est tant mieux mais depuis lors, j’ai appris à regarder par deux fois avant d’avaler, à la manière des moments d’enfance quand les parents exigeaient que je mange mon yaourt avec une cuiller », explique Chris Toyem.supermarche-rayons-produits



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