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Dossier de la Rédaction

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Le train de Vacances sans Sida entre en gare à Bamenda

 La campagne 2015 de « Vacances sans Sida », qui est à sa treizième année, se clôture jeudi par une cérémonie grandiose placée sous le haut patronage de la première dame, Mme Chantal Biya. Le secrétaire exécutif de l’Ong Synergies africaines contre le Sida et les souffrances, Jean Stéphane Biatcha, en tire ici les premières leçons.

« Il est impératif de poursuivre la mobilisation »

Jean Stéphane Biatcha, Secrétaire exécutif de l’Ong Synergies africaines contre le Sida et les souffrances.

 

Monsieur le Secrétaire exécutif, la 13ème édition de la campagne « Vacances sans Sida » s’achève ce jeudi. Avez-vous atteint les objectifs fixés au moment du lancement ?

L’édition 2015 de « Vacances sans sida  » qui s’achève s’est déroulée dans les dix régions du Cameroun. Pendant trois semaines, un peu plus de 600 pairs éducateurs ont eu la lourde, mais exaltante mission d’informer et de sensibiliser leurs congénères notamment les jeunes filles sur les dangers d’une exposition aux infections sexuellement transmissibles (IST)  et au VIH/Sida. Je puis d’ores et déjà affirmer au regard des échos qui nous parviennent des démembrements régionaux du Comité national de Lutte contre le Sida (CNLS) que les objectifs fixés pour cette édition ont été largement atteints. L’intense activité médiatique autour de cette campagne est là pour confirmer l’ancrage de « Vacances sans SIDA » dans le paysage socio-sanitaire du pays.

Cela fera bientôt 13 ans que Synergies africaines organise cette campagne sur l’ensemble du territoire national. Quel est concrètement son impact dans la lutte contre la pandémie ?

En 13 ans, « Vacances sans SIDA »  a subi de nombreuses transformations pour s’adapter à la dynamique de l’épidémie, mais la philosophie opérationnelle est restée la même à savoir, appeler l’attention de la communauté nationale et internationale sur les ravages de cette terrible pandémie sur les jeunes. Ensuite, il a fallu convaincre les jeunes qu’ils avaient un rôle moteur à jouer dans la lutte contre cette maladie dont ils sont les principales victimes. Nous pouvons être légitimement fiers des progrès enregistrés depuis 2003. La lutte contre le Sida occupe une place de choix dans les priorités gouvernementales et les jeunes constituent une force proactive de changement. «Vacances Sans Sida » est un laboratoire qui  contribue à l’atteinte des objectifs susvisés.

La campagne est placée sous le haut patronage de la première dame. De ce fait, l’on peut penser que certains résultats engrangés vont de soi. Quels sont les obstacles que vous et les pairs éducateurs devez franchir au quotidien ?

Je voudrais  d’abord rendre un hommage à ces jeunes pairs éducateurs, garçons et filles qui font un travail remarquable dans des conditions parfois difficiles. Leur engouement pour cette campagne et l’enthousiasme avec lequel ils accomplissement cette tâche nourrissent la détermination de Madame Chantal Biya, ambassadrice spéciale de l’Onusida à poursuivre ce combat acharné pour la vie, pour leur vie. Bien entendu, je continue de plaider pour une contribution plus importante des partenaires au développement et des mécènes pour continuer à donner à « Vacances sans SIDA »  tous les moyens nécessaires (humains, financiers et matériels). Cela permettra de renforcer les connaissances, les aptitudes et les pratiques des jeunes en matière de sexualité à moindre risque et, naturellement sauver ainsi de nombreuses vies. Dans la perspective annoncée de l’éradication du Sida en tant que menace de santé publique à l’horizon 2030, cette mobilisation est un impératif. «Vacances sans SIDA » a prouvé sa pertinence et son efficacité et mérite par conséquent d’être soutenue.

 

13 ans déjà. Est-ce que vous ne commencez pas à vous habituer au fléau, aux souffrances qu’il induit et à rentrer dans la routine ?

Les tendances actuelles dans la lutte contre le Sida progressent dans le bon sens. La prévalence générale a diminué. Davantage de Camerounaises et de Camerounais ont accès à la prévention, à la prise en charge et au soutien. Toutefois, en dépit des progrès considérables accomplis, la lutte contre le Sida est encore loin d’avoir été gagnée. Il est donc impératif de poursuivre la mobilisation  tout en l’intensifiant. Notre challenge est de continuer à développer des services préventifs et curatifs de qualité mais plus encore, de les rendre accessibles aux populations bénéficiaires où qu’elles se trouvent. Il faut donc faire preuve d’originalité, d’innovation,  d’audace. Vous comprenez dans ces conditions, qu’il n’y ait pas de place pour la routine.

Qu’est-ce qui vous a le plus marqué, en ces 13 ans de « Vacances sans Sida » ?

Un mot pourrait à lui seul symboliser « Vacances sans SIDA » : la constance. La détermination avec laquelle Madame Chantal Biya s’est lancée dans cette initiative est restée constante. Elle a le bonheur de pouvoir bénéficier de l’encadrement bienveillant de son époux, S.E. Monsieur Paul Biya, président de la République du Cameroun. Ensemble, ils ont pris l’engagement de travailler sans relâche, tant que Dieu le permettra, pour favoriser l’émergence d’une génération sans Sida. C’est notre espoir.

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