Déjà une centaine de fiches retirées lors de la rentrée académique lundi, suivie par le gouverneur du Nord.
Le 7 septembre 2015 est une date qui restera marquée dans l’histoire de Garoua, comme celle qui a vu la venue des premiers étudiants d’une université d’Etat dans cette capitale régionale. Depuis hier, en effet, les premiers étudiants de l’annexe de l’université de Ngaoundéré à Garoua, procèdent déjà à leurs préinscriptions. Les premiers venus ont été accueillis au bloc administratif de Garoua, sis à l’ancien bâtiment de la mairie de Garoua 1er.
Ils ont été accueillis par le doyen par intérim de la faculté des sciences juridiques et politiques de l’université de N’Gaoundéré, le Dr Steve Thierry Bilounga. En procédant à leur enregistrement hier, le Dr Steve Thierry Bilounga a remercié les autorités administratives et politiques de la ville de Garoua, pour les dispositions prises afin de rendre effective cette rentrée académique. Selon le pointage du jour, 100 fiches ont été retirées en cycle de licence 1 et 60 fiches en cycle de capacité.
Aux premiers préinscrits, le gouverneur de la région du Nord a offert une somme de 200 000F, afin de les aider à payer certains manuels académiques. Jean Abaté Edi’i a profité de l’occasion pour lancer un vibrant appel aux forces vives de la région, afin d’aider les autorités universitaires à « matérialiser les inscriptions des nouveaux étudiants ». Selon l’objectif de l’annexe de l’université de Ngaoundéré, 2000 étudiants sont attendus au cours de cette rentrée académique dans le campus de Garoua. Les filières disponibles sont notamment la première année en droit, les licences et masters professionnels.
Après la phase des préinscriptions, les sélectionnés pourront prendre les cours dans les amphis de l’Ecole de faune de Garoua et de l’Institut supérieur Yerima Dewa. Les travaux dirigés se dérouleront dans les salles de classe du collège protestant de Djamboutou, aux heures creuses. Hier au bloc administratif, l’engouement était perceptible tant du côté des nouveaux bacheliers, que du côté des professionnels qui s’activaient à constituer leurs dossiers.
