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Dossier de la Rédaction

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On planche sur la qualité des projets d'investissement public

Des personnels du Minepat en formation depuis mercredi à Yaoundé. Objectif, améliorer la consommation du BIP et autres fonds d’emprunts.

L’épineux problème de la maturation des projets d’investissement public se pose avec acuité au Cameroun. Il s’agit d’ailleurs d’un « goulot d’étranglement majeur à la mise en œuvre de la politique de développement socioéconomique du pays », assure le ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minepat). Emmanuel Nganou Djoumessi a en effet procédé mercredi à Yaoundé, à l’ouverture solennelle d’un atelier de renforcement des capacités des personnels de son département ministériel, ceux justement en charge de la maturation des projets d’investissement. Aux côtés du ministre, Racine Kane, représentant résidant de la Banque africaine de développement (BAD) au Cameroun. Ce dernier explique que « la maturation des projets consiste à déterminer les aspects techniques, financiers, socioéconomiques et environnementaux, ainsi que les procédures en vue de la soumission au financement. Si chacun de ces éléments n’est pas clairement pris en compte, les bailleurs de fonds rejettent le projet ». D’où l’importance de cette étape lors de la préparation et de la sélection des projets.

Le Minepat renchérit, indiquant que la maturation des projets d’investissement public constitue une activité cruciale, dans la mesure où elle détermine la qualité des projets de même que le succès ou l’échec de leur exécution. « Il va sans dire que des défaillances au stade de la préparation des projets entraineraient inéluctablement, soit des lenteurs dans le démarrage des projets, soit la mauvaise exécution, ou encore la sous-consommation des crédits lorsque les financements ont pu être mobilisés ». Le diagnostic fait au Cameroun de la non-maturation des projets montre que c’est dû au chevauchement des rôles, au manque de compétence des acteurs de la chaîne mais aussi à cause des outils de travail peu opérationnels. Alors que le Minepat lance des formations de renforcement des capacités qui vont se poursuivre dans les régions, afin de résoudre l’une des sources du problème, le représentant de la BAD propose qu’il faille en plus clarifier les rôles. « Entre le Minepat, le Mintp, le Minfi et le Minmap, chacun devra avoir son couloir pour faciliter les opérations ». La création d’un fonds dédié à la maturation des projets d’investissement devrait également être envisagée. La formation de Yaoundé s’achève ce vendredi.

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