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Plaidoyer pour des élections apaisées en Afrique de l’Ouest

La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest souhaite des scrutins sans heurts.


En clôturant samedi dernier à Dakar au Sénégal le sommet de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), le président Macky Sall a plaidé en faveur d’élections apaisées lors des scrutins présidentiels et législatifs que certains pays de cette partie du continent abriteront en octobre prochain. A l’occasion, le président en exercice de la CEDAO a invité ses pairs du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire et de la Guinée à recourir autant que possible au consensus afin d’éviter des actes de violence. Le Mali n’est pas en reste. Car, le pays d’Ibrahim Boubacar Keita devra abriter, le 25 octobre prochain, des élections régionales et communales dont les partis politiques et les différents groupes armés souhaitent le report, eu égard au climat sécuritaire préoccupant. «Le défi pour nous tous est de faire en sorte que l'expérience démocratique dans l'espace CEDAO se confirme définitivement dans la culture politique de nos pays», a-t-il souhaité. Le président Macky Sall a fait savoir que la CEDEAO entend mettre à la disposition des pays concernés par lesdites consultations tout son soutien afin que celles-ci puissent se dérouler en toute transparence. Ces pays ont également été invités à faire une évaluation critique des organes chargés de l’organisation desdites opérations.

L’occasion faisant le larron, les chefs d’Etat et de gouvernement d’Afrique de l’Ouest ont profité de ce sommet pour aborder les crises qui secouent cet espace économique. Notamment le Mali où le gouvernement de Bamako peine toujours à se déployer dans le nord. A ce sujet, la CEDEAO a invité l’ONU à doter sa mission, MINUSMA, en poste dans le pays,  d’équipements appropriés pour l’accomplissement de sa mission. La crise institutionnelle qui secoue la Guinée-Bissau depuis la mi-août marquée par la destitution du gouvernement par le président de la République a aussi été l’objet de préoccupations des dirigeants de la sous-région. A ce sujet, il a été recommandé de modifier la Constitution actuelle du pays dans l’optique d’éviter des blocages à répétition au sommet de l’Etat qui se soldent généralement par des coups d’Etat. Eu égard à l’instabilité persistante, la CEDEAO a décidé de la prorogation de six mois jusqu’en juin 2016 de sa mission en Guinée-Bissau, l’Ecomib. Une médiation internationale est annoncée dans les tout prochains jours dans ce pays afin d’engager un dialogue entre les différentes parties. 

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