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Dossier de la Rédaction

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Afrique du sud : une empreinte indélébile

L’Eglise catholique sud-africaine marque des points.  Elle a eu le privilège de suivre, dimanche,  la cérémonie de béatification de  l’un de ses membres, Benedict Daswa, mort en martyr le 2 février 1990, pour avoir  dénoncé les croyances traditionnelles et le recours à la magie dans sa communauté.

 Les  béatifications  dans  l’histoire de l’Eglise universelle sont si exceptionnelles que celle de l’enseignant devenu  chrétien catholique à 17 ans constitue l’une des rares survenues en Afrique, voire  la toute première en  Afrique australe. Il n’est pas superflu de noter que nommé directeur de l’école publique  de  Nweli en 1977, Benedict Daswa a d’abord œuvré pour la construction de l’Eglise de ce village reculé,  avant sa propre maison .Il a également fortement contribué  pour  la mise à la disposition de Nweli de nombreuses commodités. C’est dans la quête de l’épanouissement de sa  communauté qu’il s’est heurté à la mentalité rétrograde de celle-ci. Tandis que l’enseignant-chrétien  était profondément attaché à la foi et la science  et  y  trouvait le moteur  de son dynamisme, autour de lui, des gens ne juraient que par le recours aux sorciers et aux guérisseurs traditionnels. Ceux-là ont fini par l’assassiner.

 Le parcours de l’enseignant-chrétien est instructif à plus d’un titre dans cet environnement parfois marqué par  des superstitions, des crimes rituels et le recours aux pratiques  occultes. Y compris parmi des prétendus chrétiens.

 Il reste cependant que le dévouement Benedict Daswa n’aura pas été vain. Dans ce pays majoritairement protestant, l’histoire du directeur de campagne  a fini par attirer l’attention de l’évêque local qui a commencé à enquêter  sur le personnage au début  des années 2000.  15 ans plus tard, l’enseignant-chrétien  est béatifié. Au –delà de la communauté catholique  locale,   l’Afrique du sud entière   a tenu à rendre hommage à ce visionnaire. C’est aussi l’Eglise universelle qui s’est plié à ce rituel à travers le cardinal Angelo Amato . Celui-ci a insisté sur la vie pieuse de Benedict Daswa et son opposition à la sorcellerie et aux rituels magiques. Tout en estimant qu’il  demeure  un exemple pour toute l’Afrique.

 Il est clair que le bienheureux Benedict Daswa laisse une empreinte indélébile au sein de la nation sud-africaine. C’est à dessein  qu’un sanctuaire à sa mémoire a  été annoncé dans le petit village de Tshitanini  . Une école et une clinique y seront également construites pour perpétuer son œuvre.      

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