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Les chefs de police au front

La 16e réunion du Comité sur la Criminalité transfrontalière en Afrique centrale se tient jeudi matin à Yaoundé dans un contexte marqué par la résurgence de nombreux fléaux.

Les experts des huit pays membres du Comité des chefs de polices d’Afrique centrale (CCPAC) vont laisser la place dès jeudi aux « patrons » des polices de la sous-région. Ceci, non sans avoir réfléchi aux différentes menaces qui planent sur leur espace continental. Des menaces qui avaient déjà été clairement brossées à l’ouverture de leurs travaux, mardi dernier par le délégué général à la Sûreté nationale (DGSN) du Cameroun. Martin Mbarga Nguele, qui devra être porté à la tête de cette instance à l’issue des travaux de la capitale camerounaise, placés sous le très haut patronage du président de la République du Cameroun, n’y est pas allé du dos de la cuillère pour parler des menaces que font désormais planer sur nos pays ces malfaiteurs qui vont désormais d’un pays à l’autre, en raison de la porosité de nos frontières. Il s’agit notamment du grand banditisme et des trafics de toutes sortes qui ont cours entre les bandes criminelles et qui touchent parfois plusieurs Etats (véhicules, stupéfiants, médicaments, organes humains), des prises d’otages, de la cybercriminalité, les enlèvements de personnes, la pédophilie. A cela, il convient d’ajouter la situation à laquelle sont appelés à faire face le Cameroun et le Tchad, deux pays membres du CCPAC, à savoir les exactions de la secte terroriste Boko Haram qui, de l’avis du général de brigade Jean Clotaire Oye Zue, commandant en chef des forces de polices du Gabon, « causent des tensions aux économies de la sous-région ».

On pouvait ainsi comprendre, avec le DGSN du Cameroun et le contrôleur général de police Mbaipiti Diontilo, directeur général adjoint de la police du Tchad, que les attentes de la plupart des participants à ces travaux aillent dans le sens du renforcement des capacités opérationnelles des polices sous-régionales et surtout de leur adaptation aux différentes menaces auxquelles ils sont appelés à faire face. Une recherche de solutions à laquelle se sont attelés les experts des différents pays, avec l’appui de l’Organisation internationale de police criminelle OIPC-Interpol, dont le huis clos des travaux observés à l’hôtel Mont-Fébé jusqu’à hier, dans le cadre des travaux des commissions spécialisées, traduisait la détermination à parvenir à des stratégies appropriées qu’il conviendra d’intégrer dans un plan régional de sécurité. Toutes choses qui permettront de traduire en actes, le vœu de Martin Mbarga Nguele de voir les assises de Yaoundé aboutir à des résolutions qui vont contribuer à renforcer la synergie des polices pour la sécurité et le développement des pays et des peuples de la sous-région.

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