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Tombi à Roko, président de la Fécafoot

tombi-a-roko-president-fecafootL’ancien secrétaire général a remporté lundi l’élection à la présidence de la Fédération camerounaise de football.

C’est pratiquement en rock star que Tombi à Roko Sidiki sort de la salle où il vient d’être élu président de la Fédération camerounaise de football. Il est presque 14h ce 28 septembre à l’hôtel Mont-Febé de Yaoundé.

 Quelques mètres le séparent de cette autre pièce où un nouvel acte doit se jouer : la répartition des postes au sein du Comité exécutif. Une vingtaine de policiers l’entourent tandis que photographes et cameramen tentent de l’approcher. Autour de lui, on entend des « président, Tombi mon président » repris en chœur. Un scénario qui se répétera plus d’une heure plus tard, quand le nouveau président de la Fécafoot sort avec tout son nouveau bureau. La satisfaction se lit sur tous les visages. Le soulagement aussi. Le soulagement d’avoir enfin atteint le but visé depuis bientôt deux ans. Le soulagement d’avoir vu le bout du tunnel d’un processus électoral qui n’en finissait plus. Le soulagement de mettre fin à deux ans de normalisation.

Dans le cafouillage, Robert Atah, le challenger de Tombi à Roko, n’est plus visible. N’allez pas croire qu’il broie du noir dans un coin obscur. Que non. C’est le visage détendu et presque fier de lui qu’il a quitté la salle. Sa déculottée, 59 voix pour son adversaire contre deux pour lui, ne lui fait ni chaud ni froid. Ni le constat de ce que ses propres colistiers n’ont pas voté pour lui. Sur les 73 membres de l’assemblée générale (sur 76 attendus) qui ont participé à l’élection, on a noté huit bulletins blancs et quatre nuls. Parmi les absents, deux anciens candidats, Robert Penne et Jules Nyongha. L’attitude de Robert Atah a en tout cas fait sourire, confortant ceux qui parlaient d’un « match amical » entre les deux adversaires, reléguant le directeur technique n°3 au rang de sparring-partner.

L’issue de l’élection du 28 septembre était, en effet, un secret de polichinelle, la majorité des délégués ne cachant pas leur préférence pour l’ancien SG de la Fécafoot. L’enjeu, s’il faut en trouver un, était de connaître le score du vote. La composition du comité exécutif, elle, reflète le consensus arrêté avec certains anciens acteurs. Ainsi, Alioum Alhadji a été élu premier vice-président, Mbella Moki est lui le deuxième vice-président. Ensuite, dans l’ordre, on retrouve Koa Luc et Pierre Batamack, qui a battu Geremi Sorele Njitap. En gros, on retrouvera pratiquement le même Comité exécutif, à quelques noms près, qu’à l’époque du précédent président, Iya Mohammed.

La répartition des postes devrait se poursuivre dans les prochains jours puisque Tombi à Roko devra nommer son successeur au Secrétariat général par exemple. Mais le plus urgent, pour le nouveau patron de Tsinga, c’est de rassembler les acteurs d’une fédération qui vient de vivre deux ans de déchirements et qui va avoir besoin de temps pour panser ses blessures. Dans tous les cas, le mandat du Comité de normalisation arrive à expiration ce 30 septembre et le nouveau président pourra enfin prendre véritablement les rênes de « sa » maison.tombi-a-roko-president-fecafoot

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