De retour de New York, la présidente de la transition en RCA a fait escale mardi à la capitale économique.
L’aéroport international de Douala a été le théâtre d’une activité diplomatique de haut niveau mardi. De retour de la 70e session de l’assemblée générale des Nations unies, la présidente de la transition en RCA y a fait escale en fin d’après-midi. Catherine Samba-Panza est allée à New York pour plaider la cause de son pays auprès des Nations Unies, mais l’escalade de la violence à Bangui a précipité son retour. A sa descente d’avion, c’est le gouverneur de la région du Littoral, Joseph Beti Assomo, qui l’a accueillie.
Avant de prendre momentanément ses quartiers à l’hôtel Sawa, la présidente de la transition a fait le point de la situation qui prévaut dans son pays devant la presse. On a pu ainsi apprendre que le chef de l’exécutif centrafricain a également pris part à un sommet spécial organisé sur la RCA afin de mobiliser toute la communauté internationale pour identifier les priorités, mais surtout de mobiliser les ressources pour faire face à ces priorités. De l’avis de Catherine Samba-Panza, cette réunion particulièrement importante pour l’avenir de son pays, devait connaître la participation de tous les partenaires techniques et financiers. Malheureusement à cause d’un fait divers, Bangui a basculé dans la violence. « En tant que chef de l’Etat, il était normal que je raccourcisse mon séjour et que je rentre reprendre les choses en mains. Il est question d’appeler les Centrafricains au calme mais surtout d’œuvrer pour un rapide retour à la cohésion nationale qui a été mise à mal », a confié la présidente de la transition.
Dans cette période difficile pour ce pays voisin, l’escale de Douala a permis à Catherine Samba-Panza d’exprimer sa gratitude aux plus hautes autorités camerounaises.
