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La presse au rebond

Plus de 120 journalistes  accrédités et présents à Yaoundé pour la couverture médiatique du tournoi du 24e Afrobasket dames .


Evocation de la dizaine de journalistes angolais, maliens ou sénégalais présents au 24e Afrobasket dames (24 septembre au 3 octobre 2015). Des demandes d’accréditation locales à n’en plus finir. Des communicateurs de Fiba-Afrique (organisme chargé de gérer le basketball sur le continent) débordés. C’est que, le tournoi de Yaoundé est très couru. D’abord, par la presse locale, puis étrangère. Lamine Badiane, Communication manager à Fiba-Afrique, laisse savoir que plus de 200 journalistes locaux ont en effet sollicité de couvrir l’événement au palais des Sports de Yaoundé. Un record. « Surtout sur le plan national avec des journalistes qui ne s’étaient pas accrédités en ligne. Sur le plan international, nous étions en phase avec les demandes qui ont été faites », rassure-t-il. La tribune presse fait 115 places mais plus de 120 journalistes sont là. Entre directs quotidiens assurés par une radio angolaise, reportages pré et post matches, chacun suit son équipe de façon pointilleuse. Pour gérer les locaux, il fallait arbitrer et la priorité a été donnée aux journaux qui « parlent basket » et ceux accrédités  à temps.

Médiatiser pour se développer. C’est un peu le but visé. Plus les journalistes en parlent, plus l’événement  acquiert de la notoriété. « Si nous assurons une bonne couverture médiatique de la compétition, non seulement cela suscitera des vocations, en plus cela permet de connaître les athlètes », explique Amedine Sy, journaliste au journal sénégalais, Le populaire. Philippe Zickgraf, envoyé spécial de Radio France internationale (Rfi) à cette  compétition, est à son premier Afrobasket féminin. La version masculine, il l’a couverte au moins deux fois. Lui aussi est là pour la promotion de cette discipline, mais du Cameroun aussi.

Depuis 1972, le Cameroun n’avait plus organisé un événement continental de cette envergure. A Rfi, d’après notre source, on parle de l’Afrobasket cinq à six fois par jours dans les journaux des Sports, dans les magazines.  Pourquoi Rfi maintenant à l’Afrobasket dames ? « Parce que ça prenait de l’ampleur. C’est une grosse compétition. Je ne connaissais pas le palais des Sports dans la configuration sportive. Il est très beau, très fonctionnel. Je trouve qu’il y a une couverture médiatique assez intéressante. Pas autant que les compétitions de football, mais c’est partout pareil », justifie le journaliste. Mais, malgré la présence de nombreuses journalistes de médias écrits et audiovisuels, l’événement n’est pas assez couvert, au plan télévisuel, sur toute l’Afrique parce que « même les pays participants ne retransmettent pas les matches chez eux ». Et pour Zickgraf, « c’est dommage. Je ne sais pas à quel niveau ça coince. Est-ce qu’il faut payer les droits parce que maintenant il faut payer les droits pour tout ? » Si les accréditations ont explosé cette année, c’est parce que pour beaucoup, la destination Cameroun reste recommandée.

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