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Dossier de la Rédaction

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L’armée en rangs serrés contre Boko Haram

armee-rangs-serres-contre-boko-haramToutes les composantes des forces de défense et de sécurité camerounaises travaillent en synergie pour maintenir l’ennemi hors des frontières.

A ce jour, les forces de défense et de sécurité camerounaises ont engrangé de nombreuses victoires face à la menace brandie sur le territoire national par la secte islamiste Boko Haram. Sur le terrain, force est de constater que ces victoires sont à mettre à l’actif de toutes les composantes qui constituent ces forces. D’où le concept nouveau d’ « interarmisation », un néologisme qui prend de plus en plus son sens dans l’esprit des Camerounais. De Minawao à Mabass, de Fotokol à Kolofata, de Limani à Amchidé, Bonderi, de Mora à Achigachia, Kerawa, Dabanga, etc., tout le monde est présent sur les fronts, qu’ils soient avancés ou en profondeur, pour utiliser le jargon militaire. Et comme l’a souligné le général de brigade Frédéric Ndjonkep, commandant de la 3e Région militaire interarmées (RMIA3), « aucune composante ne peut se targuer de travailler seule. C’est ensemble que nous réussissons, en complémentarité les uns des autres ».

Au camp des réfugiés de Minawao, la sécurité des personnes et des biens est assurée à la fois par la gendarmerie et l’armée. Le Bataillon d’intervention rapide (BIR), force spéciale de l’armée camerounaise, continue de surveiller, nuit et jour, les frontières du côté de Mabass. Mais c’est au poste de combat fortifié de Kolofata que la synergie entre les différents corps est la plus visible. Ici, toutes les composantes mettent ensemble leurs efforts pour vaincre l’ennemi dans une vaste zone qui a été longtemps et à plusieurs reprises, la cible d’attaques mortelles. Ainsi, le BIR, le Bataillon blindé de reconnaissance (BBR), le Régiment d’artillerie sol-sol (RASS), la gendarmerie nationale, la Direction générale de la recherche extérieure (DGRE) sont représentés et veillent dans une collaboration parfaite, à la sécurisation du territoire et des populations. A Bonderi, dans les encablures de Waza, c’est le 41e Bataillon d’infanterie motorisé (BIM) qui veille sur cette localité frontalière qui, elle aussi, a été plusieurs fois la cible des terroristes. Mais ici aussi, la collaboration avec les autres composantes, notamment le BIR, est perceptible. 

Les nombreuses opérations en cours dans la zone de conflit (Emergence 3, Logone 2015, Alpha) et bientôt la Force multinationale mixte qui se met progressivement en place, de l’avis du général Jacob Kodji, commandant de la 4e Région militaire interarmées (RMIA4), « convergent vers le même objectif avec des actions complémentaires, dans une bonne coordination ». Quelques grognements de soldats, que certains mettent volontiers sur le coup de la nature humaine des militaires au front, ne sont pas de nature à les démotiver pourtant. « En tant qu’êtres humains, il peut arriver qu’on se sente un peu fatigué, qu’on souhaite avoir mieux, travailler dans de meilleures conditions, mais cela n’enlève rien à notre volonté de vaincre à jamais cet ennemi et à le maintenir définitivement hors de nos frontières », a lancé un soldat.

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