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Référendum constitutionnel au Congo le 25 octobre

Le peuple devra se prononcer sur l’adoption ou non d’une nouvelle loi fondamentale.


Les Congolais se rendront aux urnes le 25 octobre prochain pour se prononcer sur le projet de la loi constitutionnelle. L’annonce a été faite lundi dernier à l’issue d’un conseil des ministres. La future Constitution, si elle venait à être adoptée, conformément aux conclusions du «Dialogue national» tenu en juillet dernier, devrait permettre au président Denis Sassou Nguesso de se représenter à la présidentielle de 2016.  «Au terme d'un débat enrichissant (...) le Conseil des ministres, chacun ayant pleinement conscience du caractère historique de l'événement, a décidé d'adopter avec amendements le projet de loi portant Loi constitutionnelle», indique le compte-rendu ayant sanctionné ledit conseil. La campagne électorale, quant à elle, démarre deux semaines avant ledit référendum.

Dans sa formulation, le projet de texte qui sera soumis au référendum fait sauter le verrou sur la limitation des mandats présidentiels; prévoit un mandat de cinq ans (contre sept actuellement), renouvelable deux fois. Aucune limite haute n’est prévue pour l’âge. Seul un âge minimum de 30 ans serait instauré. La future Constitution devrait instituer un bicéphalisme à la tête de l’Etat avec le retour du poste de Premier ministre qui deviendra «le chef du gouvernement, en lieu et place du chef de l’Etat».

Cependant, le projet de révision de la Constitution congolaise constitue une pilule amère, difficile à avaler dans le camp de l’opposition. Pour Clément Mierassa, opposant et membre du Front républicain pour le respect de l'ordre constitutionnel et l'alternance démocratique (FROCAD), «cette démarche plonge le pays dans un chaos et dans une grave crise ».  «Le président Sassou Nguesso est sur un schéma préétabli de changer la Constitution et se maintenir au pouvoir, mais il se trompe d'époque. Nous nous opposerons jusqu’au bout »  a ajouté Pascal Tsaty Mabiala, premier secrétaire de l'Union panafricaine pour la démocratie sociale (UPADS), premier parti d’opposition.

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