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Une enquête ouverte sur les Emeutes en Centrafrique

La justice entend rattraper les auteurs des récentes violences qui ont fait 61 morts et près de 300 blessés à Bangui.


Après la flambée de violence qui a embrasé Bangui en fin septembre dernier, la justice centrafricaine vient d’annoncer l’ouverture d’une enquête pour mettre la main sur les auteurs de ces actes ayant fait 61 morts et près de 300 blessés. Le ministre centrafricain de la Justice qui a fait cette annonce, mardi dernier, à la radio d’Etat, a dénoncé une atteinte à la sûreté de l’Etat. «Devant des comportements flagrants, qui sont constitutifs d’atteinte à la sûreté intérieure de l’Etat, de complot, d’incitation à la guerre civile, à la désobéissance civile, à la haine, et de complicité, le gouvernement a instruit les autorités judiciaires compétentes, aux fins d’ouvrir une enquête à l’effet de rechercher et d’arrêter les présumés auteurs et complices», a déclaré Aristide Sokambi.

Sans ambages, le  ministre de la Justice a accusé ceux-là qu’il considère comme étant les principaux responsables de ces fâcheux événements déclenchés le 26 septembre dernier au quartier Km 5 à la suite de la mort d’un moto-taximan musulman. Il cible en particulier certains leaders politiques qui, d’après lui, se sont réunis pour réclamer une troisième transition dans l’intention de retarder le processus électoral censé aboutir le 4 octobre dernier sur le référendum constitutionnel et le 18 octobre prochain sur les élections générales. Des officiers de l’armée comme le capitaine Eugène Ngaïkosset, le lieutenant Olivier Koudémon alias Gbangouma et certains proches de l’ex-président François Bozizé ont également été cités par Aristide Sokambi.


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