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Une quarantaine de morts au Tchad dans des attentats terroristes

terrorisme-attentat-kamikaze-tchadUne série d’attentats à l’origine du drame qui a également fait une quarantaine de blessés samedi dernier.

L’armée tchadienne patrouille autour des rives du Lac Tchad depuis samedi dernier, à la suite du quintuple attentat qui a ciblé la localité de Baga Sola.

Le but est de mettre la main sur certains combattants de Boko Haram et d’empêcher de nouvelles attaques des islamistes. Jusque-là épargnée par la folie meurtrière des fondamentalistes, contrairement à plusieurs autres villes tchadiennes situées dans la zone du Lac Tchad, cette localité établie non loin du Nigeria a été visée, pour la première fois samedi dernier, par cinq attentats terroristes. D’après le sous-préfet de cette localité, la série d’explosions survenue dans l’après-midi, est l’œuvre de cinq kamikazes dont deux femmes et trois adolescents qui ont fait exploser les charges qu’ils portaient. Selon Dimoya Souapebe, trois terroristes ont attaqué le marché de poisson de Baga Sola. Quelques minutes plus tard, deux autres terroristes ont attaqué un camp de réfugiés de Kousseri, localité située aux portes de Baga Sola, qui abrite 6 000 déplacés tchadiens. Sur le carreau, les autorités déclarent avoir dénombré 41 morts dont les cinq kamikazes et des dizaines de blessés.

Avec ce nouveau carnage de Boko Haram sur les rives du Lac Tchad, l’action des humanitaires s’annonce davantage difficile. Des organisations en activité dans le pays annoncent des mesures draconiennes et plus de prudence dans leur déploiement dans la zone. Compte tenu du climat sécuritaire qui ne cesse de se dégrader dans cette région et mettant en danger leur personnel. «Dans les prochaines heures et les prochains jours, les activités humanitaires vont certainement être suspendues pour les Nations unies et les ONG nationales et internationales. Dans un deuxième temps, on pourra voir quelles sont les zones qui sont à nouveau accessibles pour apporter une assistance», explique Florent Mahaule, chef de bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations unies à N’Djamena. De leur côté, des organisations comme Médecins sans frontières (MSF) entendent plutôt maintenir leur assistance aux équipes médicales du centre de santé de Baga Sola débordées.

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