Bannière

Newsletter


Publicité

Bannière
PUBLICITE

Dossier de la Rédaction

PUBLICITE
Bannière

Centrafrique : le grand flou

Ces derniers jours, les choses se sont accélérées en Centrafrique. Le pays s’évertuait bon an mal an à se remettre en ordre de marche, notamment en accélérant le processus électoral qui devait conduire à la fin du régime de Transition conduit par Catherine Samba-Panza.

  Et voilà que le temps d’un week-end (…) la Centrafrique a replongé dans la violence. Des affrontements intercommunautaires ont fait une soixantaine de morts, des centaines de blessés et des milliers de déplacés. Ces évènements ont mis à nu le fragile équilibre du pays. Davantage, ils ont mis en exergue la difficulté de l’Etat à rétablir son autorité sur toute l’étendue du territoire national.  Et dans la foulée de ces tristes événements, c’est l’autorité du régime de Transition et sa capacité à remettre le pays à flot qui ont été remises en cause par plusieurs acteurs politiques centrafricains.

Alors que les observateurs scrutaient l’horizon pour savoir de quoi l’avenir immédiat de la Centrafrique serait fait, le président de l'Autorité nationale des élections (ANE), organe chargé de préparer et d'organiser les prochaines élections centrafricaines a rajouté une couche au malaise ambiant.  Il a jeté l’éponge vendredi dernier. Dieudonné Kombo Yaya évoque des « pressions » pour tenir le calendrier électoral. Pourtant, pour lui, le pays n’est pas prêt pour des raisons financières et sécuritaires à organiser un scrutin crédible avant la fin de l’année. Le 31 décembre 2015 est la date-butoir qui avait été fixée  au régime de Transition pour organiser des élections. L’aveu d’échec du président de l’ANE qui fait suite à celle de son vice-président Godefroy Mokamanédé, laisse planer un grand nuage obscur au-dessus du ciel centrafricain.

Pour ne rien arranger, des combats ont été signalés aux alentours de la ville de Sibut samedi dernier entre la force française Sangaris et des miliciens armés issus de l'ex-Seleka. Les forces internationales à l’évidence ont voulu  empêcher une colonne d'éléments d’une branche de l'ex-Seleka conduite par Nourredine Adam de descendre vers Bangui. Cet incident est une preuve supplémentaire que le feu couve en Centrafrique. En tout cas entre une situation politique dans l’impasse et un environnement sécuritaire non-maîtrisé, bien malin celui qui pourrait dire de quoi  l’avenir immédiat de la Centrafrique sera fait.

Commentaires (0)
Seul les utilisateurs enregistrés peuvent écrire un commentaire!

!joomlacomment 4.0 Copyright (C) 2009 Compojoom.com . All rights reserved."



haut de page  
PUBLICITE
Bannière