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Dossier de la Rédaction

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Livres: le testament d’une mère

Dans son ouvrage « Les Mémoires de ma mère », Dominique Wilfried Benzoni Mbock relate la triste vie et les derniers conseils de sa génitrice.


Attention aux âmes sensibles, aurait pu prévenir l’auteur à l’entame de son ouvrage. Ceci parce que l’histoire de Dominique Wilfried Benzoni Mbock dans « Les Mémoires de ma mère » est bien triste. Dans ce roman de 57 pages, l’auteur retrace le parcours tragique d’une femme courageuse et amoureuse. Oui, mais d’un amour victime de toutes sortes de tortures tant physiques que morales. Il fallait avoir un mental fort pour affronter l’adversité de la vie.

« Les Mémoires de ma mère », c’est l’histoire d’une enfant dont les parents cultivateurs vivaient dans une pauvreté extrême.

A la suite d’une forte pluie, la famille a été contrainte de quitter le village Ndama à cause de la destruction complète de sa maison. Sur le chemin de  Nyam à pied, une petite contrée forestière, le couple, Mathias et Catherine : héros de l’œuvre, est contraint de faire escale à Ekwalla à cause du mauvais état de santé de leur unique enfant. Dans cette petite ville cosmopolite profondément catholique, ils sont accueillis au presbytère jusqu’à la guérison complète de leur enfant. Après douze jours, la veille de leur départ, le curé leur remet 75 000 Oumbé (monnaie de là-bas) en plus des 600 000 collectés par les fidèles. Question de se refaire une nouvelle vie. Ce qui ne sera pas possible.

Une fois chez Daniel, ils furent bien accueillis mais ils étaient loin de se douter de la suite de leur séjour une fois que l’intention de rester longtemps serait dévoilée. Après une vive discussion avec son épouse, Angèle, le cousin consentit à les héberger. S’étant trompé sur sa gentillesse au départ, Mathias lui a remis la somme d’argent sans se référer à Catherine, son épouse. Quelques jours plus tard, il va déchanter car le « fameux »  cousin finira par devenir désagréable, voire cruel. Le calvaire de cette famille devient plus profond. L’histoire tourne mal, entre mort, abandon, servitude et difficultés financières.

Le roman de Dominique Wilfried Benzoni Mbock dépeint également la souffrance de femmes seules, que la cruauté de la vie a arraché à leurs hommes, père ou mari. Elles sont alors contraintes au mariage forcé, au pire à la prostitution. Répartis en trois chapitres, « Margaret Thatcher », comme l’appelait ses enfants a laissé un testament à ses enfants : prendre grand soin des personnes et des biens laissés par les parents, car ils vous mettent à l’abri du besoin. Et d’ajouter : « Soyez charitables, humbles et très prudentes… ». Cet ouvrage est nominé pour la journée du manuscrit prévue à Paris le 23 octobre prochain.

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