Principale recommandation issue des Journées nationales de l’économie sociale, achevées vendredi dernier à Yaoundé.
Le rideau est tombé sur la deuxième édition des Journées nationales de l’économie sociale (Jnes) vendredi dernier à Yaoundé, ouvrant des perspectives heureuses sur le secteur. Comment harmoniser les politiques publiques d’encadrement des acteurs de l’économie sociale et faire du secteur un vecteur de richesses ? La préoccupation qui a animé les trois jours de débats et exposition semble avoir trouvé des esquisses de réponses. Il faut une coordination gouvernementale et la structuration des Organisations de l’économie sociale (Oes). A l’issue de la rencontre, les artisans, tapissiers et sculpteurs venus des différentes régions du pays ont formulé un certain nombre de recommandations pour y parvenir.
16 recommandations ont été exprimées au total. Entre autres, la finalisation du projet normatif et institutionnel en cours, sur l’économie sociale, en vue de le faire migrer vers le secteur formel. Toutes choses qui passent par la création d’un fichier national des Oes et la création d’un fonds de promotion y relatif. Concernant les politiques d’accompagnement, il a été souhaité qu’une coordination gouvernementale soit mise en place pour garantir un meilleur-suivi évaluation des actions menées. Compte tenu de ce que le secteur fait face à un problème d’organisation, les participants ont convenu de la nécessité d’une structuration des Oes. Une construction qui va de pair avec la formation sur l’entrepreneuriat collectif. La compétitivité des Oes a également préoccupé les acteurs qui ont souhaité une meilleure appropriation et l’application effective par les exécutifs communaux, des mécanismes de transferts de compétences et de ressources dans le cadre de la décentralisation. Pour capitaliser les intérêts autour du secteur les Oes ont jugé de la nécessité d’institutionnaliser les Journées nationales à elles dédiées.
Des doléances qui sont tombées dans des oreilles du ministre des Petites et moyennes entreprises, l’Economie sociale et de l’Artisanat rural, Laurent Serge Etoundi Ngoa, qui a promis de tout mettre en œuvre pour apporter des solutions immédiates.
